Numéro 43 - Juillet & Août 2024
Éditorial
Les élections s'invitent à Larmor Baden !
Tandis que plane la menace de grandes perturbations politiques, la municipalité de Larmor Baden et son maire Denis Bertholom en-tête, pourtant étiqueté «Les Républicains », continue son cheminement identitaire et séparatiste d’avec la commune de Baden.
La nouvelle chambre basse risque de devenir le lieu de profonds changements, synonymes de restrictions des libertés, de mise au pas des associations et des syndicats !
On espérait encore de la part de notre municipalité, un minimum de hauteur de vue, une réflexion sur la pollution du golfe, le traitement des eaux usées, l’enclavement de Larmor Baden, l’urbanisation sauvage, la mainmise progressive des riches et des puissants sur notre village ….
Au lieu de cela, nous avons une équipe municipale et un maire qui font l’éloge d’un divorce absurde qui dure depuis 100 ans entre notre commune et celle de Baden.
Fort opportunément, la dernière fête qui devait être à la fois une fête de la mer et un rappel du divorce de nos deux communes a lamentablement échoué et a été annulée sous un vague prétexte météorologique …
Habitants de Larmor Baden et de Baden, resserrons nos liens dans cette période difficile !
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Saccage des tamaris
PomPonRouge,(alias Ch.G) fait raser les tamaris centenaires devant le "Manoir" dans l'idée saugrenue d'y créer un jeu de boules !!! Trop dangereux pour les enfants jouant à côté !!! Abandonné !!! Ils auront repoussé dans combien de temps !!
Une lectrice anonyme.
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Saccage de notre patrimoine urbain !
Rue de la Pointe, des extensions chaotiques et envahissantes détruisent notre patrimoine urbain. Comment la mairie a-t-elle pu accorder un permis de construire à ce saccage de notre environnement ?
Une lectrice anonyme.
À LARMOR BADEN , les riches imposent leur loi avec le concours de son maire LR Denis Bertholom et la bénédiction de Vannes Agglo !
« La gentrification désigne une forme particulière d'embourgeoisement d'un espace populaire qui passe par la transformation de l'habitat, des commerces ou de l'espace public. Il s'agit d'une transformation sociale qui se traduit par une transformation matérielle et symbolique de l'espace »
LARMOR BADEN attire de plus en plus de personnes aisées, disposant de moyens financiers au-dessus de la moyenne française. Les raisons sont multiples : attirance du littoral pour le retraité aisé, facilité du travail via les moyens électroniques, surtout depuis les confinements de la crise Covid, recherche d’opportunités d’investissement dans la pierre.
Les exemples sont nombreux, surtout depuis la décision de modification du PLU : augmentation très importante du nombre de NOUVELLES constructions à l’hectare, proposant des terrains à des promoteurs avides de bénéfices, au détriment du respect d’une certaine architecture locale.
On en arrive à des aberrations telles que celles que l’on peut constater aujourd’hui :
- le lotissement du Prato, avec maisons installées sur des terrains mesquins, d’architecture sans intérêt, et disposées en dépit du bon sens. L’apport solaire ne semble pas être un critère chez les architectes ayant commis ces maisons.
Le voisinage, le peu d’espace naturel, la proximité avec des voies de circulation bruyantes semblent traduire un profond mépris pour les futurs habitants. Ou bien peut-être cet intérêt n’est pas important pour les futurs occupants !
- le lotissement du Verger (photo ci-dessus), qui ouvre ses lots à la vente, présente lui aussi une profonde déconsidération pour les futurs résidents. Des maisons toutes de style similaire, sur des terrains minuscules, alignées en rang d’oignon pour loger un maximum de logements. Là encore, on retrouve les mêmes défauts que ci-dessus : promiscuité, apport solaire non pris en compte, espace de verdure quasiment nul.
Le pire, dans ces deux exemples, qui sera suivi n’en doutons pas par d’autres lotissements du même type, c’est que les prix de vente sont excessifs, Ils se situent entre 500.000 et 800.000 euros. Ces montants signifient plusieurs choses : ces maisons sont destinées à des personnes ou des sociétés disposant de fonds, donc pas à des primo-accédants; ces habitations seront pour la plupart des résidences secondaires, donc fermées 11 mois par an, ou bien destinées à la location saisonnière AirBnB. De toute façon, ces logements ne seront pas destinés à la location annuelle pour des personnes travaillant sur place, vus les loyers nécessaires à une certaine rentabilité financière.
Enfin et pour ajouter à la polémique, nous voudrions signaler un projet « coup de pouce » issu du GMVA (l’agglo vannetaise) pour apporter une « solution » au problème du logement social. Devant le désastre de l’offre de logements à coût réduit sur la côte et autour du Golfe, la solution proposée (voir article ici), ce sont des mobile-home déguisés en maison « bio », pour famille très réduite, Avec un confort très limité, mais les gens peu aisés se contenterons bien de cela.
On voit bien ici l’inconséquence et le manque de courage de l’agglo qui ne peut pas imposer dans ses communes la construction de logements dignes de ce nom, pour des familles jeunes avec enfants.
Allez vivre à trois ou quatre dans un mobile-home une année entière, avec le minimum de confort autorisé dans ce genre d’abri !
Quelle honte, quelle hypocrisie pour l’agglo qui pousse ses habitants jeunes et actifs à faire des 30 à 40 km pour se loger dans le nord de Vannes.
Saint-Denis, terre d’immigration bretonne il y a plus d’un siècle !
Cet article vous propose une histoire passionnante des Bretons émigrés vers la région parisienne, au XIXème siècle.
À partir du milieu du XIXe siècle, les Bretons ont constitué la première vague d’immigration massive arrivée à Saint-Denis et fournis un contingent de main-d’œuvre digérée par les nombreuses usines de la ville. Au point que, dans les années 1950, près d’un Dionysien sur deux était d’ascendance bretonne. Sous-payés, mal logés, discriminés, ces travailleurs ont posé les fondations d’un bastion de gauche.
Lire ici ce long article du Monde magazine.
Morbihan: bataille rangée entre écolos des villes et écolos des champs autour d’une «autoroute piétonnière»
Article du Figaro
« Le touriste promeneur a-t-il tous les droits? En Bretagne, le département du Morbihan utilise une obscure taxe sur les espaces naturels sensibles pour mettre au pas la nature sauvage. »
David Lappartient, président du conseil départemental du Morbihan, favorise un projet de sentier d’une cinquantaine de kilomètres entre Lorient et Carnac. L’écolo des villes considère la nature comme un spectacle dont il faut simplifier l’accès pour attirer le promeneur touriste. L’écolo des champs s’intéresse à la préservation de la faune et la flore.
On retrouve ici le même thème qui amène à la destruction du milieu naturel ou historique : favoriser le tourisme à tout prix, expulser les habitants locaux qui vivent de leur activité professionnelle sur place, attirer la manne financière du citadin en mal de verdure !
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Écologie et politique : un mariage néfaste ?
Comme le disait ma grand-mère, qui avait beaucoup de jugeote, "il ne faut pas laisser l'écologie aux mains des politiques, ils n'en feront que des bêtises".
J'en prends pour preuve deux projets proches de chez nous : les hydroliennes du Golfe et la route solaire dans l'Orne. Ces projets ont été initiés par notre ancienne ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, je veux dire Mme Ségolène Royal.
Le premier projet, rappelons-le, consistait à immerger une vingtaine d'hydroliennes dans le Golfe du Morbihan, afin de produire de l'électricité grâce aux courants marins. Une première étape, financée par les impôts des contribuables, devait démontrer la faisabilité et l'intérêt du projet. Une entreprise a été financée, des recherches l'ont été aussi, pour plusieurs millions d'euros, avant de savoir si ce projet était utile, rentable, acceptable par les riverains du Golfe.
Le résultat est catastrophique : le projet ne se fera pas, des millions ont été engloutis dans des études sans intérêt, l'hydrolienne n'a pas été posée, l'entreprise a été liquidée, des procès sont encore en cours à ce que je crois !
Second projet : la route solaire de Tourouvre, dans l'Orne. Apparemment il aura coûté plus de 5 millions d'euros, pour finalement s'avérer être un total fiasco. Résultat, le route va être refaite et les équipements solaires démontés ( voir ici l'article de The Epoch Times).
Mais on pourrait citer bien d'autres projets qui ont coûté des sommes astronomiques, pour finalement terminer dans la fosse aux projets inutiles.
L'aéroport de Notre Dame des Landes, qui bien qu'abandonné, aura coûté à l'état au bas mot plus de 650 millions (je n'ai pas pu retrouver les chiffres exacts qui n'ont pas été publiés, mais je pense que ça aura coûté beaucoup plus, prenant en compte les coûts indirects sur l'économie locale).
L'écotaxe, qui se proposait de taxer les camions pour inciter au transport ferroviaire, aura aussi été un magnifique fiasco : des installations qui auront coûté au moins 10 milliards à l'état, et qui n'aura pas du tout fonctionné (Voir un article ici).
Sans évoquer la voiture électrique, les éoliennes, etc ... etc ...
L'écologie est vraiment une affaire trop sérieuse pour la laisser aux mains des politiques et des intérêts privés qui tournent autour !
Signé : le petit colibri larmorien