Docu Fiction :Giboire et Bertholom au téléphone

Le Journal de Larmor & Baden s’est procuré l’enregistrement d’un appel téléphonique de M. GIBOIRE à M. BERTHOLOM dans les minutes qui ont suivi le jugement du Tribunal administratif de Rennes. Une conversation qui nous éclaire davantage sur la relation entre les deux hommes. Le document a été formellement authentifié par nos journalistes, mais nous ne dévoilerons évidemment pas nos sources. Ecoutez plutôt :

• Allo, Denis ? Je suis venu te dire que je m’en vais !
« Comment ça Michel ? Tu ne vas tout de même pas nous lâcher comme ça, on a tout fait pour toi !
« Et bien justement, vous n’avez fait que des conneries ! J’ai l’air de quoi maintenant ? Un an que Berder Ensemble me traîne dans la boue et maintenant les tribunaux qui entèrrent mon hôtel ! Je te rappelle que je suis là pour faire du fric moi et là dans ton bled je ne récolte que des emmerdes !
« Mais Michel, on va faire appel ! On ira jusqu'en Europe, et pourquoi pas la Cour internationale de Justice ! On va peut-être gagner !

Quelle est la différence entre Denis Bertholom, Paul Alouette, Yannick Favé et Pierre Violo

Réponse : aucune !

- Tous sont partisans d’un urbanisme débridé mais fructueux soit pour leur commune, soit pour leurs entreprises.

- Tous ne voient aucun inconvénient à détruire l’environnement d’un village remarquable lorsqu’il s’agit d’y faire du béton durable et du profit !

- Tous veulent urbaniser l’ile de Berder et la pointe de Pen en Toul en surplomb du Marais, espaces remarquables reconnus par les juridictions administratives.

- Tous veulent développer des extensions d’urbanisation au détriment des espaces protégés ou interdits par la loi littoral (voir notre article de ce mois sur Belle-Île).

–Tous veulent flatter un petit groupe d’identitaires Larmorien en leur faisant croire que ce petit bourg peut se développer à l’écart du monde !

- Tous s’opposent à l’entrée de Larmor Baden dans le Parc Naturel Régional de crainte de ne pouvoir y bétonner en rond !

De notre correspondant à Larmor Baden Thomas Ezrec .

Larmor Baden bientôt devant la Cour Régionale des Comptes

Selon des informations récentes et concordantes du Journal de Larmor&Baden, le budget de la commune de Larmor Baden devrait être soumis prochainement au contrôle de la Cour Régionale des Comptes.

En effet, de nombreuses dépenses inutiles ou somptuaires de la commune de Larmor Baden n’apparaissent pas dans le budget ou font l’objet d’annexes parfaitement illisibles ou incontrôlées, au point que le comptable public se soit vu supprimer sa rémunération par la municipalité parce qu’il avait refusé d’avaliser cette gestion erratique.

On peut relever au niveau des irrégularités budgétaires et du défaut de transparence les opérations suivantes ( liste non limitative ):

– achat (600.000€) et revente à moitié prix (?.. l’heureuse propriétaire de cette villa se trouve d'ailleurs être une élue municipale !) de la Villa Ker Isol dont le parc a été amputé d’une parcelle destinée à la construction d’une route de 8 m de large affectée à la desserte d’un lotissement AFUL sur un espace remarquable en surplomb du Marais de Pen en Toul. ( espace remarquable aujourd’hui reconnu par les juridictions administratives )

Brèves ...

Après la défaite de Denis Bertholom à Pen en Toul, après la défaite du groupe Giboire et Denis Bertholom à Berder, le Conseil d’État inflige une nouvelle défaite aux cimentiers de Belle-Île, toujours sur le fondement de la loi littoral.

"Le Conseil d’État a bloqué cinq permis de construire délivrés à des particuliers, dans des hameaux situés dans les communes de Bangor, Sauzon et Le Palais, à Belle-Ile-en-Mer.

Six ans après le début des hostilités, les communes de Bangor, Le Palais et Sauzon, à Belle-Ile (Morbihan), voient cinq permis de construire qu’elles avaient délivré à des particuliers, entre 2015 et 2016, définitivement bloqués. À l’origine de ce litige, la très active Association pour l’application de la loi littoral dans le Pays d’Auray (AALLPA) qui agit afin, notamment, de « veiller à ce que la loi littoral soit scrupuleusement respectée dans le pays d’Auray et dans les communes littorales du golfe du Morbihan ».Voir l'article ici

Au lieu de se féliciter de ce que la loi littoral protège le littoral breton et le Morbihan en particulier des cimentiers de tout poils, pour éviter les désastres environnementaux que nous avons connu sur la Côte d’Azur, le journal Ouest-France, toujours aussi timide sur les questions environnementales de proximité, pose la question "la loi littoral est-elle trop restrictive?" !!!???

Comme si c’était la question du jour à l’heure du réchauffement climatique, des pollutions de tous ordres, du risque de submersion marine et autres catastrophes liés à la dégradation des océans et de la planète. !

La rédaction