Numéro 44 - Novembre 2025


Editorial

En cours de rédaction


NEXITY : recours amiables.

Deux associations, deux syndicats de propriétaires, 9 personnes individuelles ont déposés plusieurs recours gracieux contre le projet NEXITY.

Une pétition a été lancée par les différents acteurs opposés au projet. Cette pétition est accessible à cette adresse : https://c.org/bRQM85jdK6

Vous pouvez y participer en signant et en partageant cette pétition.

La mairie a déjà répondu à certains recours, en accusant réception et en rappelant le délai pour une réponse argumentée de leur part.

L'absence de réponse ou un refus d'annuler le permis de construire entraînera probablement un ou plusieurs recours contentieux devant le Tribunal Administratif de Rennes. On sera informé au cours du mois de décembre 2025.


«L'immobilier n'est plus rentable» : le coup de gueule de la patronne de Nexity.

«Plus aucun banquier ou agent immobilier ne vous conseillera d’acheter un appartement pour le louer à un étudiant ou à une famille», déplore Véronique Bédague, PDG de Nexity, sur le plateau de C à vous le vendredi 26 septembre. La raison est simple, selon elle : «L’immobilier n’est plus rentable», en raison, entre autres, de «l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales, la taxe foncière». Cela n’est alors «absolument pas compétitif par rapport à d’autres placements et les Français le voient.».

Voir l'article ici.

Ceci est bien embêtant pour le projet NEXITY en cours de réalisation ! Va-t-on assiter à la présence d'un chantier "éternel", si même la "patronne" de NEXITY n'y croit pas !

Qui va bien pouvoir acheter un appartement dans le projet du Hameau des Fontaines ? De futures résidences secondaires pour des citadins aisés ? Ou bien des locations saisonnières comme elles sont tendance à se développer à Larmor Baden !


Digue Marcellus : enfin une solution !

Le 7 octobre dernier avait été organisée une réunion entre la municipalité et les propriétaires des terrains situés sous la digue Marcellus. Il s'agissait de présenter un projet d'étude et de mise en place des moyens nécessaires à l'entretien de la digue et au suivi des aléas éventuels.

GMVA présentait son projet de prise en responsabilité de la digue Marcellus, accompagné de l'entreprise chargée du travail. Plusieurs remarques :

- Depuis tant d'années de discussions stériles, de blocages de la part de la municipalité et des propriétaires, GMVA a décidé de prendre en charge cette digue.

- GMVA va rechercher les RÉELS propriétaires des terrains d'assiette de la digue (si ça se trouve, il faudra remonter à l'époque du grand-père Lesquel ?). GMVA va ensuite signer avec ces propriétaires une convention lui permettant d'accéder à la digue et à son environnement proche afin de pouvoir exécuter les sondages et les travaux nécessaires, puis l'entretien dans le temps.

- GMVA prendra en charge l'ensemble des coûts des travaux et de la surveillance. Les propriétaires des terrains protégés par la digue ne devraient pas verser un sou, à l’exception d'une taxe que tous les contribuables paient déjà aujourd'hui pour la protection du littoral.

ENFIN une bonne solution qui éteint un conflit vieux de plusieurs dizaines d'années entre les propriétaires des terrains du marais (nommé le marigot dans la discussion !) et la mairie.


Rumeurs, rumeurs !!

Le VVF de Larmor Baden est définitivement fermé. Un contact nous a confirmé que le VVF fermait à partir du 13 novembre, sans préciser si les bâtiments étaient à vendre et qui était l'éventuel acheteur.

Giboire aurait fait l'acquisition du V.V.F. de Larmor Baden !

Le V.V.F., situé à proximité de la mer, sur un terrain de plus de 0,7 hectare, est accessible depuis la route de Berder et depuis le port de la commune.

Giboire pourrait y construire un hôtel de luxe dans un immeuble de 4 niveaux, le pendant de la résidence Pen Lannic située juste à coté, avec piscine, restaurant, bar, boutiques de luxe et pourquoi pas un casino !

Giboire n'ayant pu construire son hôtel sur l'île Berder, cette opportunité lui permettrait une solution de repli. Ou bien va-t-il construire un immeuble de luxe orienté vers le port. L'avenir nous le dira.


Comment les collectivités territoriales renflouent leurs caisses sur le dos des nouveaux propriétaires

Alors que les transactions immobilières peinent à retrouver leur dynamisme, une nouvelle hausse des frais de notaire vient compliquer la situation. Autorisée par la loi de finances 2025, cette augmentation facultative a déjà été adoptée par de nombreux départements, suscitant l’inquiétude des professionnels du secteur.

Voir l'article ici.

Dès le 1er mai 2025, les droits de mutation augmentent dans le Morbihan !
✔ Jusqu’au 30 avril 2025 : le taux actuel de 3,80 % reste inchangé pour tous.
✔ À partir du 1er mai 2025 :Les primo-accédants bénéficient toujours du taux à 3,80 %. Pour tous les autres acquéreurs, le taux grimpe à 5 % !
✔ Dès le 1er juin 2025 : Le taux pour les primo-accédants passe à 4,50 %. Pour les autres acheteurs, il reste à 5 %.

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Ça va pas aider Bouygues et Nexity ...


Au moins un hébergement Airbnb dans 81% des communes.

En France, première destination touristique mondiale, 81 % des communes disposent d'au moins une offre d'hébergement via la plateforme de location touristique Airbnb ...

...les réservations via Airbnb se sont largement étendues sur la majeure partie de l'Hexagone, mais restent concentrées dans "les grands pôles d'attractivité nationale : littoraux, montagne, patrimoine, grandes métropoles"

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Squat 2.0 : Comment la loi Kasbarian a armé les squatters contre les propriétaires.

D'après un article du site Le Media 4.4.2 du 17 octobre 2025.

Une simple réservation en ligne et voilà votre bien immobilier transformé en squat à durée indéterminée.

Le législateur avait pourtant affiché de fermes intentions. La loi de 2023 instaure en effet une procédure d’expulsion accélérée de 72 heures, pouvant être ordonnée par le préfet sans recours à un juge, pour les seuls cas d’entrée par effraction ou voies de fait. Les peines encourues ont été alourdies, pouvant atteindre trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Cette réforme, modifiant l’article 38 de la loi DALO, visait à offrir une réponse administrative rapide. Mais c’est dans le détail du texte que le bât blesse. La loi opère une distinction cruciale, et lourde de conséquences, entre le squatter, entré illégalement, et l’« occupant sans droit ni titre », ayant accédé au logement de manière licite avant de refuser d’en partir. Seul le premier relève de la procédure expresse ; le second renvoie le propriétaire au lent et fastidieux cheminement judiciaire.

L’origine du problème réside dans un subtil glissement sémantique. La proposition initiale définissait le squat par une entrée ou un maintien illicite. Le texte final, lui, exige une entrée et un maintien illicites. Cette conjonction, en apparence anodine, a ouvert une brèche considérable.

Le stratagème est désormais rodé : une simple réservation d’une nuit sur une plateforme de location touristique suffit à conférer une apparence de légalité à l’entrée dans les lieux. Une fois la porte franchie, l’occupant s’y installe durablement, se retranchant derrière son statut d’« occupant sans droit ni titre ». Le propriétaire se voit alors contraint d’engager une procédure d’expulsion classique, un marathon judiciaire qui peut s’étendre sur des mois, voire des années. Pendant ce temps, il subit une double peine : privation de son bien et de ses revenus, et accumulation de charges (factures, impôts). La trêve hivernale, qui suspend les expulsions, achève de transformer cette situation en cauchemar administratif et financier.

L’année 2025 a vu la généralisation de ces pratiques, transformant des locations saisonnières en squats déguisés. Des propriétaires, de La Rochelle à d’autres villes touristiques, rapportent des situations absurdes où une réservation pour une nuit se mue en occupation de longue durée. Ce détournement des plateformes numériques met en lumière l’impuissance d’une loi déjà dépassée.

Face à ce constat d’échec, les solutions peinent à émerger. Une révision de la loi pour élargir la définition du squat est évoquée, sans calendrier précis. En attendant, on renvoie les propriétaires à leur propre vigilance : vérification d’identité, contrats renforcés, assurances spécialisées… Autant de mesures qui font peser sur les particuliers le poids d’une sécurité que l’État est incapable de leur garantir.

Alors que s’approche une nouvelle trêve hivernale, le bilan est sans appel. La loi Kasbarian, mesure phare d’une communication gouvernementale efficace, a créé une illusion de protection. Dans les faits, elle a surtout institutionnalisé une forme d’insécurité juridique, laissant les propriétaires modestes assumer seuls les contradictions d’un droit au logement qui, sous couvert de protection, frôle trop souvent l’impunité.

À bon entendeur, ...