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Golfe du Morbihan Vannes agglomération : budget 2023
76 bordereaux, trois heures chrono et une assemblée clairsemée. Les élus de Golfe du Morbihan Vannes agglomération (GMVA) ont adopté, ce jeudi 15 décembre 2022, les grandes lignes du budget pour l’année prochaine.
« 76 bordereaux, c’est un record pour GMVA ». La soirée du conseil communautaire de ce jeudi 15 décembre s’annonçait des plus longues. « C’est le signe du poids grandissant de l’agglo », estime David Robo, son président.
À l’ordre du jour, le débat d’orientation budgétaire pour 2023. 80 millions d’euros d’investissements sont prévus.
« Notre objectif est de réaliser au moins 60 % de ce qui est voté, prévient David Robo, en marge de la réunion. Il faut que derrière ces chiffres il y ait une réalité d’actions ». « On sort d’une période de crise sanitaire. Aujourd’hui, c’est l’inflation qui vient perturber notre environnement économique et social, souligne François Mousset, vice-président en charge des finances. Nous allons poursuivre notre travail de maîtrise des dépenses de fonctionnement ».
Il faudra y intégrer une augmentation de 1, 8 millions d’euros sur la masse salariale. Mais les recettes s’annoncent aussi à la hausse : avec la taxe gemapi (gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations), mise en place en 2022, et le reversement à venir d’une partie des recettes liées à la taxe de séjour.
Le premier poste de dépenses reste celui de l’eau. Plus de 30 millions d’euros y seront dévolus en 2023. Les bus électriques, les voies cyclables et des travaux relatifs à la protection du littoral font aussi partie des postes de dépenses les plus importants. « Des investissements très vertueux », estime David Robo. Ce qu’approuve Sylvie Sculo, maire de Séné. « Il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce budget. Mais il nous manque un plan pluriannuel d’investissement (PPI). Comment nous projetons-nous dans l’avenir ? En 2024, 25, 26, que veut-on faire ensemble ? ». David Robo lui répond : « Je suis contre un PPI, cela nous enferme, alors que nous devons, nous le voyons en ce moment, nous adapter. ». Il n’exclut toutefois pas d’y réfléchir.
Publié par Le Télégramme, le 15 décembre 2022