Numéro 17 - Mai 2022
Éditorial
Une Fracture à Larmor Baden ?
Dans un article à sensation publié le 26 avril 2022 sous la plume d’Isabelle Jégouzo, le journal Ouest-France titre :
« ici la fracture ne se lit pas dans le vote »,
( se : mais elle existe bel et bien !)
Pour convaincre de la justesse de son propos, Isabelle Jégouzo recueille les avis sentencieux de Denis Bertholom, maire de Larmor Baden, et improvise un micro trottoir imaginaire avec les avis de Sylvie (?), Patrick (?) et Viviane (?)
Ainsi Isabelle Jégouzo et Denis Bertholom font passer un message parfaitement inepte :
Il existe bien une « fracture » et des « tensions extrêmes » à Larmor Baden, mais celles-ci ne sont pas liées aux choix politiques des Larmoriens « qui votent à droite depuis des lustres ! » nous dit l’attelage Jégouzo-Bertholom, résultats des présidentielles à l’appui!
Pour justifier de cette irréparable fracture, Isabelle Jégouzo et Denis Bertholom inventent un clivage entre « Les Larmoriens de souche » d’un côté et « les gens de l’extérieur ou néo-Larmoriens » de l’autre.
Ce prétendu clivage est aussi celui sensé opposer les résidents secondaires aux résidents principaux, les Larmoriens aux touristes qualifiés de « doryphores », qualificatif méprisant désignant le parasite de la pomme de terre et par extension l’occupant allemand amateur de patates !
Pour « élever le débat », Isabelle Jégouzo fait parler Viviane et Patrick, directement inspirés par les vieilles lunes de Denis Bertholom, pour affirmer que :
« tous les projets de la commune sont attaqués soit par des gens de l’extérieur, soit par des néo-Larmoriens. La vie végète ici ; ce n’est pas un hôtel qu’il faut construire mais un EHPAD pour nous mettre dedans d’ici quelques années » .
On peut y voir du mépris pour les Anciens assimilés au village mort …
Sylvie de son côté regrette l’hôtel Giboire à BERDER qui aurait « créé des emplois » selon une fausse marotte de Denis Bertholom !
Et pour clore son article sociologique, Isabelle Jégouzo fais parler un Larmorien philosophe dont on ne sait s’il est « néo, extérieur, ou doryphore » mais qui souligne que : « les gens ne sont pas racistes ici, juste individualistes et égoïstes ». De quels Larmoriens se moque-t-on ?
On dirait bien qu’Isabelle Jégouzo et Denis Bertholom imaginent une fracture à Larmor Baden pour ressusciter la petite clique identitaire et opposer les Larmoriens afin de poursuivre son dessein d’un urbanisme débridé et opaque.
Les Larmoriens savent-ils en effet qu’une soixantaine de maisons pourraient sortir de terre prochainement au titre de plusieurs OAP, sans consultation de la population et des riverains ?
Car s’il existe une fracture à Larmor Baden, elle est celle qui oppose le lobby des productivistes adeptes de la loi du béton, du goudron, du pétrole et du plastique aux défenseurs de l’environnement qui demandent à la justice d’appliquer la loi.
C’est vrai que Denis Bertholom, maire et conseiller général les républicains, a choisi délibérément de livrer sa petite commune aux mains des premiers. Il n’a toujours pas lu le rapport du GIEC ni pris conscience de ce que l’environnement doit être défendu à l’échelle d’une toute petite commune comme à celle de la région ou du pays tout entier !
Il paraît regrettable que par la voix d’Isabelle Jégouzo, le journal Ouest France, habituellement si soucieux de social et d’environnement, mais aussi de paix civile, s’emploie à créer dans un petit village de bord de mer une fracture et des tensions qui n’existent pas.
Brèves ...
Nouvel article sur le site de l'AQVLB
Un article de Ouest France présente les "associations" comme seules responsables des remises en cause par la justice des développements immobiliers du maire Denis Bertholom.
Histoires de naufrages ...
Le naufrage du France II
Le 11 juillet 1922, le France II s'échouait sur le récif de Goya, en Nouvelle-Calédonie.
Voir le film de cette tragédie en cliquant ci-dessous.
Courrier des lecteurs
Un de nos lecteurs nous communique sa réprobation concernant le dernier article de Mme Jégouzo de Ouest France.
Dans son dernier article, Mme Jégouzo se raconte, s'invente une fable, pour nous dire son opinion. Elle ne fait pas fonction de journaliste, rapportant un évènement, une opinion d'une personnalité, elle exprime ses idées et celles de sa caste sur le dos des larmoriens qui ne lui ont rien demandé. Sauf peut-être certains esprits ronchons qui se lamentent sans arrêt sur la difficulté de gouverner une minuscule commune comme Larmor Baden.
Mme Jégouzo invente des personnages et met à leur bouche des discours qui tous vont dans le sens de ses idées personnelles, et celles de ses accointances professionnelles.
Mme Jégouzo, "même pas larmorienne", se permet de jeter un regard critique sur une histoire qu'elle ne connaît pas elle même, qu'elle ne comprend qu'à travers ceux qui la nourrissent, son journal, ses relations politiques, ses relations professionnelles. Elle sait, elle connaît, elle juge !
Mme Jégouzo comprend-elle les gens de la commune qui l'habitent, qui y vivent ? A-t-elle au moins partagé la vie des habitants, leurs activités journalières, leurs rencontres, leurs amitiés. A-t-elle partagé du temps avec les villageois ? Elle ne voit pas la mixité qui existe parmi les habitants du village. Non, elle préfère nous juger du haut de sa suffisance, et nous faire partager son dédain de classe. Elle ne voit pas que les larmoriens ne font aucune différence entre ceux qui vivent sur place toute l'année et ceux qui ne sont là qu'en vacances, les "de souche" et les "néo". On retrouve dans cette vision parisienne le même mépris qu'entre les citadins et les banlieusards, qu'entre les gens de la ville et les provinciaux.
Les larmoriens sont ce qu'ils sont. Ils n'ont pas besoin d'étiquettes. Mme Jégouzo, laissez les larmoriens tranquilles. Évitez d'opposer les gens entre eux, surtout pour de fausses raisons. Comme les raisons électorales ne vous paraissent pas probantes vous imaginez des tensions et une fracture opposant les «Larmoriens» aux «Néo Larmoriens», les résidents principaux au résidents secondaires, et pour finir, vous méprisez à peu près tout le monde, que ce soit les touristes « doryphores, les anti Hotel qualifié d’égoïstes, et nos anciens qui seraient voués aux EHPAD.
Mme Jégouzo, passez votre chemin !
signé : d'Argelliers
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Un lecteur nous écrit :
Dans un article fleuve paru au journal Ouest-France du mardi 26 avril 2022, Isabelle Jégouzo, journaliste proche du maire Denis Bertholom, développe l’idée selon laquelle: « La tension est extrême à Larmor Baden »
« Tous les projets de la commune sont attaqués soit par des gens de l’extérieur, soit par des neolarmoriens (sic) »
Elle s’appuie pour étayer son raisonnement sur un micro-trottoir imaginaire faisant parler Sylvie, Patrick et Viviane … aux propos entrecoupés des sentence de Denis Bertholom. Et le maire d’affirmer : « Dans un avenir proche, nous aurons des listes constituées uniquement par des résidents secondaires . »
À cet instant, Intervient le micro trottoir : Viviane et Patrick disent : « tous les projets de la commune sont attaqués soit par des gens de l’extérieur soit par des neo-Larmoriens. La vie végète ici ça n’est pas un hôtel qu’il faut construire mais un EHPAD … »
Ensuite notre Journaliste émérite ne s’abrite plus derrière des témoins imaginaires pour affirmer que : « les tensions sont vives et les réactions sont violentes entre les locaux et les doryphores, surnom donné aux non - Larmorien »
Qui sont vraiment les Larmoriens , les néo-Larmorien? Combien de temps faut-il à un néo-Larmorien pour devenir un Larmorien ? Combien de temps faut-il à un « doryphore »pour devenir un « local », un néo - Larmorien ou mieux encore un Larmorien de souche?
Le Maire de Larmor Baden à son troisième mandat est-il un doryphore ? un local ? un néo-Larmorien ? ou un Larmorien de souche ? pour nous représenter !!!
Le dernier témoin imaginaire cité par Madame Jégouzo est un « Larmorien » sans doute philosophe qui nous dit sur la base du vote Le Pen peu important à Larmor Baden que : « les gens ne sont pas racistes ici, juste individualistes et égoïstes »
Allons Madame Jégouzo ! allons Monsieur Bertholom ! cessez de vous répandre en balivernes et billevesées avec une fracture purement imaginaire, des tensions inexistantes, des clivages inventés !
Les larmoriens s’entendent bien, les querelles de village ne sont pas plus nombreuses qu’ailleurs et peuvent se régler autour d’un verre ; et comme le disait Marcel Aymé en parlant de son retour de Russie, les canards n’y sont pas plus maltraités qu’ailleurs !
Signé un gars de Larmor !
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