Éditorial

Dégradation progressive du contexte social ?

L'été approche, le beau temps semble montrer son nez, les activités extérieures reprennent.

Aussi, notre numéro de juin sera plus une revue de presse qu'un réel numéro d'informations locales, d'autant plus qu'il ne s'est pas passé grand chose de notable sur nos deux communes en mai.

Les deux thèmes retenus ce mois ci seront la pollution par les eaux usées et les questions diverses concernant le logement des français.

La pollution par les eaux usées : nous vous rappelons l’évènement qui s’est produit le 2 février de cette année, soit une importante pollution du Golfe dénoncée par un marin courageux qui a permis de faire connaître cette catastrophe. Une enquête a été ouverte à la suite de multiples dépôts de plainte. Cette enquête, toujours en cours, n’a rien donné jusqu’à présent, et il est à craindre que rien de soit découvert, étant donnés les intérêts en jeu !

On verra dans la revue de presse que ce genre d’évènement n’est pas rare malheureusement. La pollution bactériologique par les eaux usées est observée dans la Seine, à Paris, là où notre gouvernement se propose d’organiser des compétitions sportives, ainsi que dans la Tamise à la suite de la privatisation des services de traitement des aux. Mais on observe de plus en plus d’évènement de ce type sur un grand nombre de communes françaises.

Comme quoi ce genre d’évènement n’est pas si rare que cela, et semble même régulier. Voir à ce sujet nos différents articles dans notre journal.

Le laxisme des administrations à tous les niveaux, la réduction des budgets nécessaire à l’entretien des réseaux et des moyens de traitement, et l’augmentation désordonnée de l’habitat ne peuvent que conduire à ce genre de problèmes.

Ceci nous conduit au deuxième thème de notre journal de juin : la politique immobilière et le traitement des situations induites par cette politique.

La situation immobilière en général : elle n’est pas bonne, et les raisons en sont diverses.

- l’accession à la propriété est de plus en plus difficile : hausse des taux bancaires, apports personnels plus contraignants, baisse générale du niveau de vie des français ;

- diminution du nombre de locations à l’année : élimination de logements présentant un coefficient thermique défavorable, rentabilité du locatif à l’année moins intéressante, augmentation des logements en location saisonnière du fait des avantages fiscaux actuels, forte demande de locatif à l’année pour les loyers modestes ;

- augmentation des taxes foncières, à la suite de la disparition de la taxe d’habitation pour les résidents à l’année et des compensations pour l’équilibre des budgets communaux ;

- diminution du nombre de permis de construire, difficultés pour trouver des artisans à la suite des évènements covid, et du faible nombre d’embauches nouvelles dans la construction.

L'évolution de ce domaine d’activité est particulièrement inquiétante. On dit bien que tout va quand le bâtiment va !

Nous en présentons dans ce numéro de juin quelques exemples.