Di rififi dans la préfectorale

Cet article reprend le texte de l’article de Joséphine K. :

https://josephinekalache.com/2022/12/20/lancien-monde-la-start-up-nation-le-chateau-et-la-prefete/

Cette affaire concernant la préfète d’Indre et Loire est l’exemple de la politique actuelle qui fait passer avant tout les affaires du « beau monde » avant toute sorte de légalité. Espérons que « l’affaire Berder » ne se termine pas de façon aussi tragique.

Il est important de noter aussi que le corps préfectoral subit actuellement des coups de boutoir de la part du gouvernement actuel : un décret du 6 avril 2022 tire les conséquences de la création du corps des administrateurs de l'État et de la fin du corps des préfets et des sous-préfets début 2023. Cette réforme vise à transformer les préfets considérés jusqu’à présent comme de grands commis de l’état, soucieux d’abord de l’intérêt général, en simples exécutants du pouvoir. Le virage était déjà amorcé avec l’abandon progressif du contrôle de légalité, surtout en ce qui concerne le contrôle des élus.

L’ancien monde, la start-up nation, le château et la Préfète

Depuis deux semaines, la classe politique tourangelle bruisse de rumeurs au sujet du départ de la Préfète d’Indre-et-Loire, Mme Marie Lajus, arrivée il y a un peu plus de deux ans à Tours. Le Canard Enchaîné de la semaine dernière y allait même de ses révélations, affirmant que ce serait une fronde d’élus locaux auprès du ministre de l’Intérieur M. Gérald Darmanin qui aurait provoqué le limogeage de la Préfète, à cause d’un ambitieux projet d’incubateur de start-ups à Reugny qui était bloqué à la suite de l’avis défavorable de l’Architecte des Bâtiments de France, avis que la Préfète avait eu l’outrecuidance de suivre et de faire appliquer, le tout dans le somptueux parc classé du Château Louise de la Vallière et ses arbres remarquables.