Deux nouveaux articles sur le site de l'association AQVLB.

Premier article :

La Fédération d’associations de protection de l’environnement du Golfe du Morbihan (FAPEGM), l’association Les Amis des Chemins de Ronde du Morbihan (ACR56), l’association Qualité de Vie à Larmor-Baden (AQVLB) et l’association Les Amis du Golfe du Morbihan (AGM) ont déposé une plainte contre X pour pollution marine dans le golfe du Morbihan le 2 février 2024 auprès du Procureur de Vannes, faits constitutifs d’une pollution de l’eau au sens des articles L.216–6 , L.218–73 et L.432–2 du code de l’environnement.

Voir l'article sur le site de l'AQVLB ici.

Second article :

La société Omnium de Constructions Développements Locations (ci-après OCDL), propriétaire de l’île de Berder, située sur le territoire de la commune de Larmor-Baden, dans le golfe du Morbihan se pourvoit en cassation auprès du Conseil d'État pour s'opposer au jugement de la cour d'appel administrative de Nantes sur l'utilisation de la Pêcherie comme habitation privée.

Voir l'article sur le site de l'AQVLB ici.


L'île Tristan, un exemple de ce que pourrait devenir l'île Berder

L'île Tristan (Ar Fort en breton) est une petite île bretonne, située dans la baie de Douarnenez, face au Port-Rhu.

Voir ici la page Wikipedia sur l'île Tristan.

Propriété de la famille du poète Jean Richepin depuis 1911, elle a été rachetée par le Conservatoire du littoral pour être soigneusement préservée.

Elle offre une vue sur la baie de Douarnenez et ses environs. On y accède à pied uniquement quand les heures et le coefficient des marées le permettent. Vers la baie de Douarnenez se dresse son phare.

Son jardin exotique abrite 358 espèces florales différentes et des espèces animales protégées vivent sur l’île comme l'escargot de Quimper, la chouette hulotte ou plusieurs espèces de chauves-souris.

Une convention tripartite a été signée en 2011 entre le Conservatoire du littoral (propriétaire de l'île), la ville de Douarnenez (gestionnaire) et la fondation anglaise Landmark Trust (mécène du projet et futur gestionnaire de la partie hébergement du bâtiment rénové), visant à rendre l'île plus accessible en aménageant des gîtes dans l'ancien bâtiment de bureaux de la conserverie, transformé en maison de maître par Jean Richepin en 1860, et en créant des salles d'exposition dans l'ancienne conserverie, qui avait été transformée en atelier de peintre par la famille Richepin.

La ville de Douarnenez et le Conservatoire du littoral veulent poursuivre un projet d'aménagement de gîtes dans l'ancien bâtiment de bureaux de la conserverie, et en créant des salles d'exposition dans l'ancienne conserverie.

L'île Berder peut tout à fait être ce lieu protégé pour le bienfait de tous. L'île peut devenir un jardin botanique présentant de multiples espèces végétales. Elle possède des bâtiments pouvant être aménagés pour recevoir du public, des congrès, des expositions comme cela a déjà été le cas dans le passé.

Elle peut recevoir une école de voile, des ateliers de formation aux activités marines. Ses bâtiments en bord de mer peuvent être aménagés pour des activités touristiques : cafétéria, vente de souvenirs, etc.

Cet exemple de l'île Trstan devrait inspirer nos élus pour décider d'un avenir de Berder.


Point de Vue : le préfet du Morbihan a-t-il peur de la société Giboire ?

Certains indices le font croire en tout cas :

il y a eu en premier lieu l’autorisation donnée par le Préfet à la société Giboire de défricher partiellement l’île de Berder pour y construire un parking en violation d’une ordonnance de référé l’interdisant formellement.

Il y a eu ensuite l’inertie totale des services de la préfecture pour s’opposer au détournement et interruption du sentier côtier de Berder, pourtant servitude légale inaliénable.

La même inertie a été observée pour le défaut d’entretien du passage submersible reliant Berder au continent, alors que cet entretien incombait à la société Giboire, alors titulaire d’une autorisation d’occupation temporaire à cette fin.

Mais, dans le contexte de l’occupation illégale de la Grande pêcherie située sur le domaine maritime par la société Giboire, la peur du Préfet d’affronter ce puissant groupe privé devient évidente :

Condamné à deux reprises par le tribunal administratif de Rennes, puis par la cour d’appel de Nantes à dresser procès-verbal de contravention de grande voirie à la société Giboire pour cette occupation illégale, le Prefet refuse toujours de s’exécuter !

Ces deux décisions juridictionnelles sont immédiatement exécutoires et s’imposent à lui nonobstant un pourvoi en cassation dilatoire engagé par le groupe Giboire.

Pourquoi le Préfet prend-t-il ce risque alors que le fait pour un agent de l’État de ne pas exécuter une décision de justice, naguère forfaiture, reste susceptible de poursuites pénales ?

Sa crainte du groupe Giboire serait-elle la plus forte?

André Le Brézec
Baden


Ces communes du littoral qui refusent de devenir des « villes fantômes »

Voici un article très intéressant,publié sur le site de Basta, qui expose le problème, déjà mentionné dans notre journal, de la présence de nombreuses résidences secondaires, transformées en locations saisonnières, avec pour conséquence la raréfaction des logements à l'année, à des loyers modérés, accessibles à des personnes travaillant sur la commune.

Voir l’article ici.

On pourra voir aussi cet article : "Pour calmer la spéculation immobilière, Granville cible les multi-propriétaires et Airbnb", où les locations saisonnières sont à nouveau présentées comme destructrices du logement à l'année.

Voir l’article ici.

Enfin cet article sur les risques de pénurie de logements pour les habitants bretons "À cause des résidences secondaires, « les difficultés à se loger deviennent une bombe sociale »"

Voir l’article ici.


Larmor le petit Monaco

Les demandes de permis de construire n'arrêtent pas d'arriver. Encore deux demandes pour Trevras et la rue du Verger.

Nous en sommes à 78 lots ! Et encore, ne sont pas comptées les maisons sur des terrains individuels, ni l'OAP du Centre Bourg où sont prévus, dans le projet Nexity, environ 70 lots.

Ceci nous amène à environ 150 - 160 maisons nouvelles sur Larmor Baden. Dont une forte proportion seront des résidences secondaires (vides en hiver) et des locations saisonnières (vide l'hiver aussi !)

Ainsi se réalise le grand rêve de notre Maire Denis Bertholom III : le petit Monaco du Morbihan