Éditorial

Larmor Baden et Baden : l’indispensable fusion.

Un retour à la fusion des deux communes qui ont tout à partager apparait nécessaire et de bon sens, sauf chez les actuels responsables de la commune et un petit groupe d’identitaires attardés.

Pourquoi ?

D’abord, parce que de multiples activités de services et de loisirs sont déjà partagées entre nos deux communes, soit au sein de Vannes-agglo, soit de façon autonome.

Par ailleurs, les budgets communaux sont impactés directement par la politique nationale sur les taxes locales :

Le budget de Larmor Baden n'est plus en adéquation avec ses revenus, du fait de la disparition de la taxe d'habitation pour les résidences principales.

En conséquence, la commune cherche désespérement des finances : augmentation de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires (voir notre article ici), augmentation débridée de la construction de nouvelles résidences sur la commune permettant d'accroître les rentrées fiscales (voir l'article ici), autorisation de constructions hors de prix, permettant d'appliquer une valeur locative élévée pour le calcul des taxes locales.

La disparition de la commune de Larmor Baden permettrait de réduire le budget global de la nouvelle commune : une seul maire, moins de conseillers municipaux, moins de secrétariat, une gestion unique des ports de la commune (Baden gère le port de Port Blanc, Larmor gère le port de Pen Lannic).

Ensuite, de façon existentielle, parce qu’il existe un risque d’enclave de notre commune :

En effet, les voies de dessertes de Larmor Baden se réduisent maintenant au passage endigué de Pen en Toul interdit aux poids-lourds et la route étroite de Kergonano, encombrée par le passage des poids-lourds de plus de 19 tonnes et celui des véhicules privés.
Les responsables municipaux ont reconnu lors du dernier conseil municipal que la réfection de la digue n’était pas à l’ordre du jour, en raison de son coût, et que la commune de Baden refusait de financer une nouvelle desserte entre le rond-point à l'entrée de Baden et la route de Larmor vers Baden, qui se trouve dans son périmètre foncier, outre que cette opération serait préjudiciable du point de vue environnemental.
Un conseiller municipal a même suggéré que les associations environnementales se chargent d’obtenir le concours de la municipalité de Baden ! On croit rêver !

Seule la fusion des communes de Baden et Larmor Baden permettra d’élaborer et de financer à fond commun une nouvelle desserte de Larmor Baden à partir de Baden.

Les questions d’urbanisme et de foncier ne pourront être résolues que par la fusion des communes :

Une partie de l’habitat se trouve en limite ou à cheval sur les deux communes (Trevras). Les problèmes de voirie devront de plus en plus être gérés en commun. La municipalité de Larmor Baden cherche désespérément du foncier pour urbaniser davantage dans un territoire déjà saturé et au prix de lourds sacrifices environnementaux : densité excessive, abattage d’arbres, suppression de haies, goudronnage, etc. etc. Un foncier partageable avec Baden pourrait permettre de sortir de cette pénurie préjudiciable au développement harmonieux de nos communes.

L’assainissement et le traitement des eaux usées et pluviales ne pourront être traités que par cette fusion : on sait que l’assainissement de Larmor Baden, par lagunage, est insuffisant et que le raccordement à la station de Baden-Bourgerel n’est pas à l’ordre du jour, alors même que cette dernière est déjà saturée. Nos deux communes responsables devront effectuer ces travaux de salubrité publique.

Le retour des écoles à Larmor Baden :

Les efforts des municipalités successives à Larmor Baden et visant à augmenter la population par un urbanisme débridé ont toutes échouées : nous n’atteindrons jamais le seuil de population exigé par l’éducation nationale pour avoir droit à une école.

Seule la fusion avec Baden, faisant passer la population à 7.000 habitants (1.000 + 6.000), permettra d’obtenir une répartition des écoles entre nos deux communes, décidée par le conseil municipal commun dont nos maires actuels seraient tout à tour le président et le vice président.

Nos conseils municipaux et nos maires actuels, s’ils étaient courageux, pourraient convenir dès maintenant d’engager la procédure de fusion.

En 2024, nous pourrions organiser une grande fête célébrant la réunion de nos deux communes, plutôt que le ridicule centenaire d’une artificielle séparation.