Numéro 38 - Février 2024

Éditorial

MAIRIE DE LARMOR BADEN : LA FUITE EN AVANT

Il existe des solutions à mettre en œuvre pour un développement harmonieux de la commune sans sacrifier l’environnement, ni mettre en danger l’ostréiculture et le tourisme, sans oublier la santé de nos concitoyens :

La première serait de suspendre la construction de tout nouveau lotissement tant que la question du traitement des eaux usées n’est pas résolue ( voir nos articles sur ce sujet crucial ). Cette décision est du ressort du maire ou à défaut, du préfet.

La deuxième consisterait à fusionner les communes de Larmor Baden et de Baden afin de mettre fin à l’enclavement de notre petite commune. Cette décision est bien sûr du ressort des deux municipalités mais suppose le courage et le désintéressement de nos édiles.

Cette mesure permettrait l’exécution rapide des travaux d’assainissement nécessaires et notamment le raccordement du réseau de Larmor Baden à la station de Bourgerel.

Elle permettrait aussi un développement harmonieux de l’urbanisme et des services, ainsi que le retour d’une école à Larmor Baden.

Au lieu de cela, on assiste à une fuite en avant de nos édiles et de l’administration préfectorale. Tout ce petit monde préfère ignorer les risques de pollution pour la santé publique :

- les maires continuent à délivrer des permis de lotir et pratiquent une politique d’urbanisation à outrance sans tenir compte de la capacité des réseaux ni des normes environnementales.

- le maire de Larmor Baden se justifie en invoquant un manque d’information et l’absence de mise en garde des services de l’État.

- le préfet du Morbihan s’abstient d’exiger la remise à niveau des stations d’épuration ou de suspendre la délivrance de nouveaux permis de lotir. Il préfère interdire la vente d’huîtres lorsque le dommage est bien présent.

- le maire de Larmor Baden flatte le parti identitaire de son village en organisant une fête du centenaire au lieu de préparer avec la municipalité de Baden la réunion des deux communes…


Golfe du Morbihan - Importante pollution marine le 2 février 2024.

Lundi 29 janvier 2024

Golfe du Morbihan : des ostréiculteurs préoccupés par « le défi urgent de la qualité des eaux » (Ouest-France le 30 janvier 2024)Cinq ostréiculteurs du Golfe, notamment de Séné et d’Arradon, ont été reçus par David Robo, président de Golfe du Morbihan-Vannes Agglomération (GMVA), le lundi 29 janvier 2024. Un rendez-vous fixé après leur manifestation lors des vœux, il y a quinze jours.

Plus qu’un cri de colère, ils avaient lancé un appel aux élus et se disaient « préoccupés par le défi urgent de la pollution des eaux, exacerbé par les problèmes des pompes de relevage et des stations d’épuration saturées par les eaux de pluie ».

Les professionnels ont subi de plein fouet ces incidents, fin 2023, et le marasme est toujours d’actualité. Le mois de janvier a été catastrophique, commentait Nicolas Jacob, ostréiculteur à Séné. Lors de la rencontre de lundi, la collectivité se serait engagée à effectuer des études. « De notre côté, poursuit Fabrice Lizée, lui aussi ostréiculteur à Séné, comme cela ne va pas se résoudre en trois mois, il faut que l’État puisse aider les producteurs à des installations de bassin en circuit fermé. On s’adapte, mais ces équipements dont il faudra qu’on s’équipe sont coûteux. On se retrouve impacté et puni.

Les ostréiculteurs sont bien déterminés à se battre « pour la qualité de nos produits et la survie de nos entreprises ». La profession fonde aussi beaucoup d’espoir dans le traitement des norovirus, cet agent infectieux qui provoque régulièrement l’interdiction de vente des coquillages.

Vendredi 2 février 2024 (Le Télégramme le 5 février 2024)

Il est 2 h du matin, vendredi 2 février lorsque Guenaël Riguidel, marin pêcheur à l’Île-aux-Moines, part pour la marée. À la lueur des projecteurs de son bateau, il remarque des taches grasses à la surface de l’eau entre l’Île-aux-Moines et Port-Blanc, à Baden (NDLR : juste en face de l'émissaire de Bourgerel !). On est alors à marée descendante... Des traînées grasses, épaisses et mousseuses à l'odeur de rejet de traitement des eaux...

À son retour vers 6 h du matin (NDLR : soit 4 heures plus tard), à marée montante, ce n’est plus le même spectacle qui s’offre à ses yeux : « Les tâches avaient augmenté. Il y en avait sur trois milles nautiques, soit presque 6 km, de Creizic à Irus. C’était gras, épais, mousseux avec une odeur de rejet de traitement des eaux.

Ce n’est malheureusement pas la première fois. Cela arrive au moins 20 fois par an ».

Guenaël Riguidel doit se rendre à la gendarmerie à Saint-Avé ce lundi 5 février à 15 h 30 et s’apprête à porter plainte contre X. C’est aussi l’intention du Syndicat du Golfe Nord qui regroupe plusieurs ostréiculteurs. « On en a marre d’être pollué. On loue le domaine maritime à l’État qui doit assurer une qualité de l’eau optimale. C’est dans le contrat. C’est l’image de l’huître qui est écornée. On ne peut plus accepter ça ».

La gendarmerie a fait des constatations pour pouvoir procéder à des analyses et une enquête est en cours, fait savoir ce lundi matin la Compagnie de Vannes, qui précise qu’aucune plainte n’a pour l’instant été déposée.

De son côté, Golfe du Morbihan Vannes Agglomération, en charge de l’eau et de l’assainissement, tient ce lundi matin une réunion de crise pour connaître l’origine de la pollution. « Les installations proches de Port Blanc, ainsi que les postes de relevage, ont été vérifiés. Aucun dysfonctionnement n’a été relevé. Nous attendons les rapports », indique Gaelle le Roux, directrice de l’eau et d’assainissement à GMVA (NDLR : la même personne qui osait dire que la pollution E.Coli des plages en juillet 2023 était due aux déjections canines !).

Lundi 6 février (Ouest France)

Au lendemain de l’article relatant ces faits, le groupe Europe écologie-les Verts (EELV) du Pays de Vannes exprime son indignation dans un communiqué :

Cette pollution met en péril l’équilibre du parc naturel, la santé des riverains et des plaisanciers et, bien sûr, les activités économiques comme la conchyliculture. Les écosystèmes du Golfe sont particulièrement riches et pourtant ils sont déjà sous forte pression. Or, les réseaux d’assainissement de l’agglomération sont vieillissants et sous dimensionnés face à l’augmentation spectaculaire du tourisme ces dernières décennies. Les investissements publics nécessaires n’ont été ni prévus ni planifiés par GMVA (Golfe du Morbihan Vannes agglomération). Près de 20 % du réseau d’assainissement de GMVA serait défectueux, occasionnant des contaminations, particulièrement pendant les épisodes de fortes intempéries.

Pour EELV, les causes du problème sont connues et prévisibles. Le développement rapide des résidences secondaires et des meublés de location induit des pics de rejets, notamment pendant les vacances scolaires, qui excèdent les capacités de traitement actuelles. Et de pointer : Il est scandaleux que des délestages sauvages soient réalisés en catimini, sans prévenir les riverains et les professionnels de la mer dont la production est mise en danger.

De précédents épisodes de contaminations, comme celui-ci, ont entraîné la fermeture de la plage de la Pointe du Bill en août dernier, en raison de contaminations bactériennes.

« L'attractivité de notre territoire ne doit pas se faire aux dépens du parc naturel et de la qualité de vie des résidents ».


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MON COUP ” DE GUEULE ” ! - Eric Guillot.

Scandale sanitaire dans le Golfe du Morbihan : Rejets de station d’épuration en plein coeur du Golfe du Morbihan, classé PNR, Parc Naturel Régional…

Photos et vidéo prises par des amis marins pêcheurs professionnels vers 06H00 du matin, le: vendredi 02 février 2024.<:p>

Eric Guillot Ancien élu, vice-président du SIAGM (Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan) en charge de l’Eau, Patrimoine et Environnement. Depuis 2006, je m’interroge sur la qualité réelle des eaux du Golfe du Morbihan par des disfonctionnements de postes de relèvement « défaillants », où des indices de criticité présentent un risque majeur pour l’environnement, et un risque à ne pas négliger.

Suite à une réunion en janvier 2014, j’avais relevé qu’un schéma directeur était resté muet sur la recherche et l’élimination de branchements parasites d’eaux usées dans des collecteurs d’eaux pluviales. Il existe pourtant des sociétés spécialisées dans le secteur d’activité des analyses, essais et inspections techniques, plus particulièrement dans le domaine pour réaliser tous types de contrôles en matière d’assainissement. Sociétés intervenant à la demande des collectivités, entreprises et particuliers. Lorsqu’elles sont sollicitées, elles peuvent donc réaliser des diagnostics de conformité des raccordements au réseau public d’assainissement. Des secteurs sont identifiés comme sensibles à la problématique des mauvais raccordements. Demande par exemple aux particuliers des renseignements sur leurs installations privatives. Procéder à diverses vérifications : ouverture de regards, essais au colorant, tests à la fumée etc…

Quels constats ? – Des aménagements doivent être menés, surtout en secteur soumis à l’influence des marées et des écoulements issus de bassin versant.

Recommander que des actions éradiquant ces situations soient engagées. – La sensibilité du milieu récepteur exige la préservation de la qualité des eaux se jetant dans le Golfe du Morbihan.

Être sensible à notre patrimoine universel : l’Eau

L’assainissement des eaux usées est un enjeu majeur de salubrité publique, mais aussi de protection du milieu naturel, spécialement sur notre territoire : (PNR) Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan. – Les contraintes normatives (européennes principalement), toujours plus rigoureuses, qui pèsent sur la qualité des eaux : de baignades, conchylicoles, bref, d’une façon générale, sur toutes les masses d’eau, ont conduit, depuis une cinquantaine d’années, à doter notre territoire, de réseaux de collecte et de stations d’épuration. Ces équipements très coûteux à construire et à exploiter, doivent régulièrement faire l’objet de travaux de rénovation et parfois même de reconstruction. Beaucoup reste encore à faire.

Les postes de relèvement doivent être contrôlés plus régulièrement et priorisés à des aménagements pour la sécurisation des ouvrages d’assainissement. Bien gérer un réseau, notamment sur notre territoire, fragile, comme classé : territoire littoral ; il est important d’assurer le bon fonctionnements des postes de relèvement afin d’éviter que les réseaux d’eaux usées ou d’eau pluviale puissent contribuer à la pollution bactériologique des plages et des côtes morbihannaises.

80% des pollutions que l’on trouve en mer, proviennent des bassins versants de nos côtes d’après le Grenelle de la Mer.

La dégradation de la qualité de l’eau a des conséquences directes sur notre territoire littoral : un risque réel sur notre économie locale et l’emploi, avec menaces directes sur la conchyliculture et la pêche à pied (premières activités impactées) ; une atteinte à l’image et à l’attractivité de notre territoire, menaçant le tourisme, via la baignade et les activités nautiques.

La « reconquête » de la qualité de l’eau doit se faire par une démarche intégrée, qui est la seule alternative : à l’échelle des bassins versants, à l’implication de l’ensemble des acteurs (particuliers, collectivités).

L’évaluation de la contamination microbiologique des eaux de baignade est basée sur la recherche et le dénombrement d’Escherichia coli, bactérie commune du système digestif et germe témoin d’une contamination fécale d’origine humaine et animale. Une « éradication » peut être possible si il y a une véritable volonté politique, que la police des Maires soit assurée et que des travaux de réhabilitation soient engagés.

Sinon, nous allons vers une dégradation inévitable de la qualité de l’eau, nous ne ferons pas la reconquête de la qualité de l’eau, ce qui entrainera et impliquera un inévitable risque d’activités en danger sur notre littoral.


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Réaction à Pierre Aurousseau sur le "bloom"

Le Télégramme a publié le 8 février une interview avec Pierre Aurousseau, ancien président du conseil scientifique de l’environnement de Bretagne. Dans cet article, l'auteur mentionne une hypothèse à l'origine de la pollution du Golfe : « il pourrait s’agir d’un « bloom » !

À quoi notre lecteur réagit : « Ces phénomènes sont favorisés par des excès de nitrates et de phosphate dans l’eau … (sic)» dit il !

Donc en fait, c'est le déversement des eaux noires, improprement traitées, de la station d’épuration de Bourgerel à Port blanc qui en est la cause, me semble-t-il !

Il s’agit en fait d’un foutage de gueule destiné à brouiller les pistes pour que plus personne n’y comprenne rien. ... Avec la caution d’un pseudo scientifique…et l’empressement du Télégramme à s’emparer d’une hypothèse permettant de détourner l'attention du public.


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La fabrique du doute

La lecture des journaux locaux et des articles qu'ils publient sur la pollution du Golfe est affligeante. Afin de vendre du papier, ou, je n'ose y penser, fabriquer du doute dans l'esprit de leurs lecteurs, on trouve toutes sortes d'hypothèses pour expliquer le phénomène. J'ai relevé les raisons suivantes :

- L'abondance des crottes de chiens qui font leur caca sur les plages, idée initialement émise par notre compétente délégué à l'eau au GMVA, en août dernier pour expliquer les fermetures de nos plages en plein été !
- Le "Bloom bloom tsoin tsoin"..., idée au combien fumeuse de nos spécialistes en environnement de Bretagne,
- Les bateaux qui vident leurs soutes de nuit dans le courant : s'y sont mis à plusieurs sûrement,
- Les maisons qui tirent leurs chasses d'eau toutes en même temps à 2h du matin,
- Le vilain plancton qui prolifère parfumé "fosse septique,"
- Et la dernière du jour : ( probablement les USA ou les ukrainiens ) qui ont arraché le tuyau entre l'Île aux Moines et Port Blanc (le journaliste qui n'y connait rien a même titré "câble sous-marin".)

Tout ça pour ne pas nommer l'hypothèse la plus probable, dénoncée par les associations de protection de l'environnement du Golfe : la SAUR ! Ne pas oublier que vu l'étendue de la pollution, c'est au moins 50 à 100m3 qui ont été déversés !

On se fout de nous !

Un lecteur qui aime le Journal de Larmor & Baden


Noms des rues - suite

Ce n'est pas une nouvelle pour nos concitoyens. La municipalité s'est attaquée à l'application de la "LOI n° 2022-217 du 21 février 2022" article 169 : le conseil municipal est clairement en charge des dénominations des voies et lieux-dits et de leur numérotation. C’est une obligation pour toutes les communes.

Il s'en est suivi une activité toute effrénée dans la localité. Nous avons relevé pour nos lecteurs deux publications qui résument bien l'état d'esprit de nos concitoyens.

Tout d'abord un texte du journal "Le Monde" qui décrit la petite révolution larmorienne (voir ici).

Puis une bande dessinée d'Emmanuel Reuzé "Il faut pas prendre les cons pour des gens" dont nous reproduisons ici une des pages (cliquez sur la photo pour agrandir).


Immobilier : on se rapproche du petit Monaco ...

Les prix des maisons et appartements à Larmor Baden sont en pleine croissance.

Notre municipalité, représentée par M. Bertholom, son maire, a décidé de favoriser les logements de luxe, à l'instar de l'hôtel Giboire, sur la sellette pour l'instant.

Exemples parlants :

Maison de 90m² sur un terrain de 400m² environ, chemin de la Fontaine : 606.570€, soit 6.740€ le m², hors frais de notaire

Maison de 120m² sur un terrain de 400m² environ, au Prato : 839.000€, soit 6.687€ le m², hors frais de notaire

Appartement de 101m², rue de Berder : 971.040€, soit 9.855€ le m², hors frais de notaire

Appartement de 67m², rue de Berder : 693.705€, soit 10.613€ le m², hors frais de notaire

Pour info, les appartements à Paris se vendent, prix moyen, 10.670€ le m². Les appartements à Monaco (la référence du maire Bertholom), prix moyen, 50.103€ le m².

Que de belles paroles ont été exprimées pour la défense de l'emploi sur Larmor Baden. Mais qui dit emploi dit logement proche de son lieu de travail. Aux prix ci-dessus, on se demande comment les employés ostréicoles, les assistantes familiales, les infirmières vont bien pouvoir se loger.

Toutes ces nouvelles constructions sont destinées à des citadins qui télétravaillent et quittent les grandes villes. Mais ausi et surtout ces logements seront destinés à la location saisonnière, financés par les investisseurs attirés par les gains financiers.

Encore de nouvelles maisons vides en hiver ! Encore des commerçants qui vont tirer la langue en hiver, faute de clients !


Huîtres contaminées - Autres révélations

L'affaire des huîtres contaminées de la fin de l'année 2023 continue de soulever des questions :
- pourquoi tant de sites de production ont du arrêter la vente des coquillages au même moment ?
- quelles raisons font que la qualité de l'eau de mer entraîne tant de problèmes.

Nous tentons d'y répondre par trois articles publiés récemment.

Premier article : Huîtres contaminées : pourquoi autant de cas en cette fin d’année ?

Dans cet article, il est clairement mentionné que la qualité des coquillages est dégradée par la qualité de l'eau de mer. La pollution bactériologique de l'eau de mer se retrouve dans les huîtres et entraîne de graves désordres pour la santé humaine. Les producteurs d'huîtres dénoncent des infrastructures d’assainissement trop petites. Et ceci d'autant plus que l'habitat se développe, notamment autour du Golfe du Morbihan, dans notre cas.

Il est aussi possible que les pluies abondantes en hiver submergent les bassins de rétention dans les stations d'épuration, entraînant avec elles la pollution bactérienne présente. Mais les problèmes se retrouvent surtout dans les période de forte affluence touristique, symptômes d'une saturation des système d'épuration.

Voir l'article ici.

Second article : Comment nos excréments contaminent les huîtres

Les huîtres filtrent ces eaux polluées, puis contaminent les humains qui les mangent, déclenchant vomissements, diarrhées, crampes abdominales... Les symptômes habituels de la gastro-entérite. Plusieurs centaines de personnes sont tombées malades pendant et après les fêtes.

Riverains, associations de défense de la nature et ostréiculteurs dénoncent depuis quelques années un réseau d’assainissement mal adapté et mal entretenu.

Voir l'article ici.

Troisième article : Huîtres contaminées : pourquoi l’épidémie pourrait se répéter.

Les huîtres contaminées par nos excréments montrent que notre tout-à-l’égout ne fonctionne pas si bien. Et si l’un des problèmes était les toilettes à eau, qui diluent les pathogènes? Explications du spécialiste Paul Minier.

Le problème, c’est que les stations d’épuration ne permettent pas vraiment d’éliminer la contamination microbiologique. Aujourd’hui, seul 1,6% des stations sont équipées de systèmes de désinfection selon le portail de l’assainissement collectif.

Malheureusement, ce système présente des limites, son efficacité dépend d’une réglementation stricte. Si la protection de l’eau potable est bien assurée, celle de la baignade et de la conchyliculture est moins évidente.

Voir l'article ici.