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Numéro 14 - Janvier & Février 2022

Éditorial

L’équipe rédactionnelle du journal de Larmor & Baden présente ses meilleurs vœux aux habitants de nos deux communes qui ont partagé pendant des siècles un sort commun avant d’aboutir malheureusement à un divorce d’opportunité aujourd’hui injustifiable.

Nous écrivions dans notre numéro 1 que cette division paraît aujourd’hui complètement obsolète et ne sert plus que les intérêts d’une petite coterie identitaire flattée par quelques édiles pour lesquels l’urbanisation débridée est la règle et l’environnement subsidiaire.

Une petite commune de 900 habitants dans un site littoral exceptionnel ne peut sérieusement résister à la promotion immobilière, à l’artificialisation des sols, à l’extension inexorable du béton et du bitume, surtout dans ce contexte de l’argent roi : c’est la raison pour laquelle nous continuons à militer pour le rapprochement et la fusion des deux communes.

L’année écoulée a vu de nombreux succès obtenus par les Associations de Défense de l’environnement contre l’urbanisation sauvage : ainsi le PLU de Larmor Baden qui comporte de nombreuses dispositions écocides a été en partie annulé par le tribunal administratif de Rennes, et son annulation totale est demandée ; un lotissement dense de vingt maisons sur un espace remarquable au-dessus du Marais de Pen en Toul a été définitivement annulé par la cour d’appel de Nantes.

L’île de Berder a été protégée des velléités urbanistiques immodérées d’un promoteur immobilier et de certains responsables de la commune de Larmor Baden. Des extensions d’urbanisation ont été stoppées par différents recours.

Les mêmes Associations se battent pour le rétablissement du sentier côtier sur l’île de Berder et contre l’occupation illégale de la pêcherie sur le domaine maritime.

Une puissante association s’est constituée spécifiquement pour défendre Berder : « BERDER ENSEMBLE » qui préconise une utilisation de cette île magnifique au service de tous et non d’un projet privé.

Le groupe Giboire a fait connaître qu’il abandonnerait le projet d’hôtel de luxe à Berder au vu de la décision d’annulation partielle du PLU.

Mais certains nuages s’accumulent encore :
- le maire a fait appel de l’annulation partielle du PLU;
- le groupe Giboire ne s’est pas désisté de sa demande de permis de construire et n’a toujours pas conclu en réponse aux associations qui critiquent son projet d’hôtel de luxe.
- le maire de Larmor Baden se refuse toujours à faire rentrer sa commune dans le parc naturel régional (PNR ) de Monsieur Lappartient.

Si nous voulons protéger nos deux communes des appétits de la promotion immobilière, il ne faut pas baisser la garde ! Et cette vigilance nous appartient à tous.

C’est bien ce sens que nous formons nos vœux pour 2022.

La rédaction.


Numéro 15 - Mars 2022

Éditorial

Par tous les moyens, le Maire de Larmor Baden et Conseiller Général LR du Morbihan entend réduire au silence les Association Environnementales qui contrecarrent ses projets urbanistiques débridés et parfois écocides.

Sa première cible a été l’AQVLB qui s’investit depuis 30 ans contre l’urbanisation sauvage, la déforestation, l’artificialisation des sols y compris sur des sites remarquables, et pour la protection du Marais de Pen en Toul et de Berder notamment.

Pour ce faire, le maire a mené une politique de dénigrement systématique de l’AQVLB, l’accusant d’exercer des recours juridiques infondés contre ses projets, l’ostracisant avec ses relais qu’ont étés le collectif de son conseiller Guillomard, bientôt remplacé par l’association « Larmor durable » de son ami Violo.

Ensuite, le maire a refusé la participation de L’AQVLB aux travaux d’élaboration du PLU, en lui déniant sa qualité d’association environnementale agréée, agrément pourtant accordé par la cour d’appel de Nantes en 2003.

Ce refus n’a eu aucun impact puisque l’AQVLB a pu contribuer à l’élaboration du PLU au titre de sa qualité de membre de la FAPEGM, en coordination avec les AGM et les ACR.

Le maire n’a d’ailleurs tenu aucun compte des avis des quelques 20 associations environnementales, pas plus que celui de la commissaire enquêtrice, ou celui de la Mission Environnementale ( MRAE), ni même de l'avis du préfêt du Morbihan, …

Il n’a pas hésité davantage à utiliser son nouveau bulletin municipal en papier glacé comme un organe de propagande pour en venir finalement aux injures sans parler de l’exclusion récurrente de notre association du forum annuel. Les demandes d’audition ont toutes été rejetées et un conseil municipal a entièrement été consacré, sous sa présidence, aux injures proférées contre l’ AQVLB qualifiée de « fossoyeur de la commune », reliant ainsi les délires de monsieur Violo.

Devant l’échec de sa politique urbanistique condamnée par les juridictions, Monsieur Bertholom s’en est pris à toutes les associations environnementales et notamment à BERDER ENSEMBLE qu’il accuse d’avoir défilé dans les rues de Larmor Baden pour défendre l’accès du public à Berder au mépris des droits de l’homme réduits au seul droit à la propriété privée !

Loin du moindre mea culpa, Monsieur Bertholom dénonce une fois de plus les recours multiples des associations environnementales qui ont abouti à la condamnation de la commune par les juridictions administratives, sans se poser la moindre question sur les motivations de ces décisions, pas plus qu’il n’accorde le moindre intérêt aux avis desdites associations

Il en va ainsi de l’antenne monumentale de près de 30 m de haut construite sur sa seule décision rue du Moulin en milieu urbanisé à 300 m d’une école!

Là où les communes d’Arradon, de Sulniac, de Beignon ou de Landaul, parfois les Maires, se sont mobilisés pour empêcher l’installation de pareils ouvrages en milieu urbain, le maire de Larmor Baden a décidé seul en décembre 2016 de l’implantation de cette antenne 4G/5G. On se souvient de la grève de la faim d’Eugène Riguidel qui, soutenu par le maire de Landaul et la population, a obtenu le déplacement d’un projet d’antenne identique.

Rien de tel à Larmor Baden ou Monsieur Bertholom s’entête et se vante même de sa victoire juridictionnelle contre un riverain à la suite de laquelle il a demandé à Monsieur Paul Alouette, responsable des travaux, de construire le bloc de béton nécessaire à l’édification de l’antenne, aux frais des larmoriens.

Ce que n’avait pas prévu monsieur Bertholom, c’est que les opérateurs de téléphonie n’ont pas voulu de l’antenne de la Société Tech Invest ! Et comme il ne peut rendre responsable les associations, il s’en prend aux opérateurs auxquels il reproche de ne pas vouloir utiliser son jouet !

Par ailleurs, aucune voix ne s’élève au conseil municipal godillot de Larmor Baden. Il apparaît donc essentiel qu’une opposition puisse s’exprimer dans la commune….

C’est la place de libre expression qu’entend tenir le Journal de Larmor et Baden et qu’aucune intimidation ne fera taire.


Numéro 16 - Avril 2022

Éditorial

Qui est Denis Bertholom, Maire de Larmor Baden et Conseiller Général «Les Républicains» du Morbihan ?

Chacun sait à Larmor Baden que notre Maire — qui considère que « l’environnement est au service de l’homme et non l’inverse » et que les règles environnementales trop contraignantes sont faites pour être contournées — a adopté depuis longtemps l’idéologie productiviste de l’urbanisme à tout prix et n’importe comment !

Pour Denis Bertholom, le rapport du GIEC qui annonce l’irréversible, le réchauffement climatique, la montée des eaux sont autant de billevesées répandues par des prophètes de malheur !

Pour Denis Bertholom, la chute de la biodiversité, la préservation de l’environnement, les lois protectrices de la nature, des arbres et des sites naturels sont des jérémiades de bobos décroissants qu’il convient d’écouter mais surtout de ne pas entendre !

Denis Bertholom refuse opiniâtrement l’adhésion de notre petite commune au Parc Naturel Regional car il pense que cela pourrait entraver sa liberté de bétonner.

Ainsi, pour Denis Bertholom, abattre 18 arbres sur un site protégé remarquable et sous un faux prétexte n’est pas un problème !

Il y a d’ailleurs été largement encouragé par son conseiller Paul Alouette, dit le « poseur de rails », qui l’a entraîné dans des voies sans issues telles que le lotissement AFUL ( qui aurait permis l’urbanisation progressive du secteur naturel de Pen en Toul ).

Il y a eu ensuite l’antenne monumentale de la rue du Moulin dont il a decidé seul de l’implantation et du modèle technique, et qui est aujourd’hui refusée par la totalité des opérateurs de télécommunications ! Cela n’a pas empêché notre poseur de rails s’improvisant chef de chantier d’y implanter un gigantesque cube de béton sur le terrain de tennis pour y accueillir sa magnifique antenne … ( voir notre article ici ) si magnifique qu’il a cru devoir la décorer avec des caméras de surveillance tout aussi inutiles, acquises par la commune pour 44.000 € au frais du contribuable ( voir les détails ici ).

Non content de tenter d’urbaniser le secteur de Pen en Toul, notre Maire tente toujours d’urbaniser Berder, d’abord en accordant un permis de construire pour un hôtel de luxe sur cette île, mais surtout en y créant une zone NT dans son PLU, rendant ainsi possible une urbanisation rampante en dépit de la renonciation du promoteur Michel Giboire ( « l’ hôtel ne se fera pas ! »).

Denis Bertholom ne renonce pas et fait appel de toutes les décisions qui ne se plient pas à ses objectifs.

Car pour Denis … , Bertholom a toujours raison, même quand il a tort comme on dit aux armées !

C’est pourquoi, Denis Bertholom ne renonce jamais au béton ! Aujourd’hui contrarié par les nombreuses condamnations de ses projets délétères, il accélère les autorisations de construire notamment des lotissements sur des zonages OAP créés dans son PLU dont il craint l’annulation totale … Un lotissement de 15 maisons chemin de la Fontaine dépourvu d’affichage réglementaire et un lotissement de 6 maisons à proximité de l’ancien presbytère.

Pour notre maire, c’est une course de vitesse : construire avant l’annulation probable du PLU. Il a en effet beaucoup à perdre en cas d’annulation, car après la péremption de l’ancien POS, après l’annulation du précédent PLU, la question de l’urbanisme lui échappera en grande partie.

Par ailleurs, Denis Bertholom, un tantinet rancunier, ne se prive pas de s’en prendre aux associations environnementales qu’il s’autorise à traiter de « peu respectueuses des droits de l’homme » (sic) ou à faire injurier publiquement par quelques godillot en conseil municipal.

Il sait aussi être taquin avec certains de ses concitoyens au moyen de petites mesquineries, comme le fait de ne pas entretenir la voie publique endommagée par des travaux à hauteur des habitations de personnes dont les opinions lui déplaisent … Ou rejeter sans raison sérieuse certaines déclarations de travaux des mêmes personnes …

Il sait encore flatter une petite clique identitaire qui s’est déjà illustrée par des intimidations et menaces sur les réseaux sociaux …

Jusqu’où ira notre maire pour faire taire les associations environnementales et mener à bien son urbanisme débridé ? Nul ne le sait !

Ce qui est maintenant acquis, c’est que malgré tous ses déboires, il ne renoncera jamais à ses mandats cumulatifs et ne reprendra jamais son ancien métier d’agent commercial.

Peut-être espère t-il un retournement du mauvais sort qui l’accable avec le probable retour aux affaires de son mentor en politique, Francois Goulard, l’ancien président du conseil général, qui projette de briguer un mandat de député du Morbihan ? Cet homme qui rêvait de faire de Larmor Baden un petit Arradon ( ou même un petit Monaco ); le même qui a toujours soutenu contre vents et marées que Berder n’était pas un espace remarquable !

En résumé, Denis Bertholom est le Maire avenant et souriant d’un petit village de 950 habitants dont il flatte un petit groupe identitaire pour asseoir son pouvoir. Un maire qui ne supporte pas la contradiction tant il est persuadé de la justesse de ses convictions : l’urbanisme partout, l’environnement quand il peut, et seulement pour faire joli !

Il a su museler toute opposition au sein de son conseil municipal et s’appuie sur tout ce qui compte en matière immobilière : les promoteurs, les constructeurs, les agents immobiliers, les notaires , un ancien agent de la SNCF poseur de rails.

Toutes ces personnes sont certes respectables à condition de respecter l’environnement et de ne pas avoir comme seul horizon l’artificialisation des sols au détriment de notre belle commune littorale, de sa faune, de sa flore, de ses paysages maritime encore non appropriés et qui font le bonheur de tous.

La Rédaction


Numéro 17 - Mai 2022

Éditorial

Une Fracture à Larmor Baden ?

Dans un article à sensation publié le 26 avril 2022 sous la plume d’Isabelle Jégouzo, le journal Ouest-France titre :

« ici la fracture ne se lit pas dans le vote »,
( se : mais elle existe bel et bien !)

Pour convaincre de la justesse de son propos, Isabelle Jégouzo recueille les avis sentencieux de Denis Bertholom, maire de Larmor Baden, et improvise un micro trottoir imaginaire avec les avis de Sylvie (?), Patrick (?) et Viviane (?)

Ainsi Isabelle Jégouzo et Denis Bertholom font passer un message parfaitement inepte :

Il existe bien une « fracture » et des « tensions extrêmes » à Larmor Baden, mais celles-ci ne sont pas liées aux choix politiques des Larmoriens « qui votent à droite depuis des lustres ! » nous dit l’attelage Jégouzo-Bertholom, résultats des présidentielles à l’appui!

Pour justifier de cette irréparable fracture, Isabelle Jégouzo et Denis Bertholom inventent un clivage entre « Les Larmoriens de souche » d’un côté et « les gens de l’extérieur ou néo-Larmoriens » de l’autre.

Ce prétendu clivage est aussi celui sensé opposer les résidents secondaires aux résidents principaux, les Larmoriens aux touristes qualifiés de « doryphores », qualificatif méprisant désignant le parasite de la pomme de terre et par extension l’occupant allemand amateur de patates !

Pour « élever le débat », Isabelle Jégouzo fait parler Viviane et Patrick, directement inspirés par les vieilles lunes de Denis Bertholom, pour affirmer que :

« tous les projets de la commune sont attaqués soit par des gens de l’extérieur, soit par des néo-Larmoriens. La vie végète ici ; ce n’est pas un hôtel qu’il faut construire mais un EHPAD pour nous mettre dedans d’ici quelques années » .

On peut y voir du mépris pour les Anciens assimilés au village mort …

Sylvie de son côté regrette l’hôtel Giboire à BERDER qui aurait « créé des emplois » selon une fausse marotte de Denis Bertholom !

Et pour clore son article sociologique, Isabelle Jégouzo fais parler un Larmorien philosophe dont on ne sait s’il est « néo, extérieur, ou doryphore » mais qui souligne que : « les gens ne sont pas racistes ici, juste individualistes et égoïstes ». De quels Larmoriens se moque-t-on ?

On dirait bien qu’Isabelle Jégouzo et Denis Bertholom imaginent une fracture à Larmor Baden pour ressusciter la petite clique identitaire et opposer les Larmoriens afin de poursuivre son dessein d’un urbanisme débridé et opaque.

Les Larmoriens savent-ils en effet qu’une soixantaine de maisons pourraient sortir de terre prochainement au titre de plusieurs OAP, sans consultation de la population et des riverains ?

Car s’il existe une fracture à Larmor Baden, elle est celle qui oppose le lobby des productivistes adeptes de la loi du béton, du goudron, du pétrole et du plastique aux défenseurs de l’environnement qui demandent à la justice d’appliquer la loi.

C’est vrai que Denis Bertholom, maire et conseiller général les républicains, a choisi délibérément de livrer sa petite commune aux mains des premiers. Il n’a toujours pas lu le rapport du GIEC ni pris conscience de ce que l’environnement doit être défendu à l’échelle d’une toute petite commune comme à celle de la région ou du pays tout entier !

Il paraît regrettable que par la voix d’Isabelle Jégouzo, le journal Ouest France, habituellement si soucieux de social et d’environnement, mais aussi de paix civile, s’emploie à créer dans un petit village de bord de mer une fracture et des tensions qui n’existent pas.


Numéro 18 - Juin 2022

Éditorial

Géovélo, pour encourager la pratique du vélo ?

« Monsieur Bertholom, conseiller général LR et maire de Larmor Baden, veut-il faire oublier au président Lappartient son refus persistant de faire adhérer la commune de Larmor Baden au Parc Naturel Regional ? » C’est ce que semble nous dire Mme Jégouzo, qui nous a encore commis un grand article à la gloire de l'élu Bertholom, maire de Larmor Baden, mais aussi vice-président en charge des mobilités, des déplacements et des infrastructures de transport à l’Agglomération, rien que cela !

Malheureusement, et comme à son habitude, Mme Jégouzo masque la réalité, ou plutôt l'embellit au profit de son élu favori :

"Géovélo, la nouvelle appli pour pédaler tranquille...(sic)" : non Mme Jégouzo, Géovélo n'est pas une nouvelle application. Créée en 2010, la jeune société La Compagnie des Mobilités développe une application dédiée au calcul des itinéraires à vélo. Baptisée, Geovelo l'application permet à son utilisateur de calculer les itinéraires adaptés à sa pratique du vélo (pistes, bandes cyclables, rues peu passantes...). Disponible sur Android et iOS, l'application propose également des balades urbaines ou en périphéries pour les cyclotouristes. En 2018, la start-up enregistre une levée de fonds de 600 000 euros auprès de l'Institut Français du Pétrole Energies Nouvelles (IFPEN) et du fonds Val'Angels.

"Golfe du Morbihan-Vannes agglomération vient de consacrer 34 000 € à cette application, disponible gratuitement sur les sites de téléchargement habituels." (sic). Cette somme financée par les contribuables de la communauté de commune semble bien considérable par rapport au travail nécessaire pour introduire les données dans la base de Géovélo. Un groupe d'étudiants de la faculté de Vannes aurait pu faire le travail pour bien moins cher. Et surtout quand on constate le résultat : un mitage de petits tronçons de voies cyclables, non reliées entre elles, et ne permettant pas de faire ce que propose la propagande de Mme Jégouzo : "...des balades à la carte, sécurisées, touristiques, directes et même pour les vélos de randonnées (VTC)..." sauf que les fameuses balades sont entrecoupées, voire envahies de tronçons routiers dangereux pour les cyclistes. Voir la carte ci-dessous, avec les pistes en vert.

" ... cette application convient aussi bien aux habitants qui ont envie de découvrir leur territoire qu’aux touristes qui sont de plus en plus friands des trajets à vélo. Et notre territoire est parfait pour les deux-roues. " Tu parles Charles ! et c'est un cycliste qui parle. Combien de fois sommes nous rasés par un véhicule qui se moque bien de garder une distance de sécurité avec le cycliste ? Les passages de piste cyclable à la route ne sont pas sécurisés (voir par exemple le passage à Larmor Baden à la hauteur du camping Le Diben, en plein virage !).

Quant au système Veloceo de Vannes, il est totalement obsolète. De plus les pistes cyclables à Vannes ont été réalisées au détriment des autres moyens de transport, sans concertation avec les usagers, entrainant des files de voitures sans fin aux heures de pointe. Comme le réseau de bus est très insuffisant, avec des horaires et des correspondances sans réflexion générale sur les déplacements, ce sont les usagers de la route qui subissent les conséquences d'une organisation des mobilités, des déplacements et des infrastuctures de transport en dessous de toute attente sérieuse.


Numéro 19 - Juillet 2022

Éditorial

Pourquoi ??

Les mensonges sont-ils le fait de ceux qui dénoncent les tricheries, les approximations, l’urbanisation débridée et irresponsable menée à Larmor Baden par le maire et quelques-uns de ses adjoints jamais contredits par des conseillers godillots ou incapables de la moindre critique constructive?

Ou bien sont-ils le fait de Denis Bertholom, Maire de Larmor Baden et conseiller général les républicains, dont l’unique objectif est de bétonner les derniers espaces naturels de Larmor Baden pour le plus grand profit des constructeurs et promoteurs immobiliers ?

Sinon, comment expliquer que malgré tous ses échecs complets ou partiels (l’antenne monumentale, l’ AFUL, les campings, Trevras, l’hôtel de luxe à Berder, le PLU suspendu, etc….) le maire s’obstine à vouloir artificialiser les sols sans souci de la loi "zéro artificialisation des sols" ?

Pourquoi ce souci de créer des espaces urbanisés nouveaux sans le moindre espace vert pour y accueillir les familles ? (Voir l’enquête sur les OAP)

Pourquoi négliger la question de l’écoulement des eaux de pluie ainsi que le raccordement à la station de Bourgerel pour les eaux usées ?

Pourquoi cette absence de réflexion de la municipalité et de son Maire sur la question des zones inondables qui menacent de nombreuses communes littorales dont la nôtre ? Cela veut-il dire que la municipalité se désintéresse de ce risque lié au désordre climatique et qui doit être évalué avant tout nouveau permis de construire ?

Dans un autre domaine, pourquoi avoir dissous le CCAS et licencié sa dirigeante si l’action sociale est une préoccupation prioritaire ? Pourquoi privatiser ce service d´intérêt public plutôt que de le rattacher au CCAS de notre commune voisine de Baden ?

Pourquoi ce refus obstiné de faire adhérer notre commune au Parc Naturel Régional ?

Pourquoi ce refus total d’assurer aux usagers de l’ile de Berder un accès paisible et sécurisé ?

Pourquoi vouloir favoriser partout sur la commune l’appropriation privée de ce patrimoine exceptionnel au lieu de défendre l’intérêt public ?

Une seule explication : un profond mépris pour le bien public et l’environnement.

Une seule réponse : résister par tous les moyens légaux à cette équipe municipale dirigée par un maire qui en est à son troisième mandat, et par-dessus tout ne pas réélire Denis Bertholom une quatrième fois !


Numéro 20 - Août 2022

Éditorial

Commune de Larmor Baden : le choix du béton, du goudron… et du profit !

Avant même d’être Maire de Larmor Baden, Denis Bertholom rêvait déjà, à l’instar de son mentor François Goulard, de faire du village un petit Monaco ou un petit Arradon.

Il en a rabattu depuis, mais s’est échiné au cours de ses trois mandats à vouloir étendre l’urbanisation du village au mépris de la loi et plus encore de l’environnement, ce qui a valu à la commune de nombreuses condamnations du tribunal administratif et de la Cour d’Appel : Trevras, les campings, l’AFUL de Pen en Toul, Berder, etc, etc...

Aujourd’hui, la petite équipe d’urbanistes improvisés de Larmor Baden - Denis Bertholom (ancien agent commercial), Yannick Favé (entrepreneur retraité ) et Paul Allouet, retraité de la SNCF dans la spécialité « poseur de rails » - reprennent leur activité d’artificialisation des sols avec la mise en place de cinq zones programmées (OAP) en lien avec tout ce que la région compte de promoteurs immobiliers, bétonneurs, cimentiers de tous poils avec les conseils de Pierre Violo, influenceur parisien dans le domaine du bâtiment qui a réussi à prendre la main sur une association Larmorienne initiée par le maire, afin de convaincre un petit groupe identitaire de prioriser le développement de la commune sur son environnement.

Ainsi, à l’heure des alertes sur le réchauffement climatique, la montée des eaux, la nécessaire protection de la biodiversité, celle des arbres et des haies, nos édiles font la preuve du plus parfait aveuglement en multipliant l’artificialisation des sols sans compensation par replantation ou préservation des arbres et des haies protégées ( mais non inventoriés au PLU ). Chacun peut se souvenir des 18 arbres abattus dans la descente de Pen en Toul sous un faux prétexte (un constat d’huissier a été dressé)

Chacun sait également, et c’est un signe non négligeable, que le maire et ses adjoints refusent obstinément d’intégrer le Parc Naturel Regional et ses contraintes supposées…

Les 5 lotissements OAP situés à Trevras, à Pen en Toul, au Prato (à proximité de l’ancien presbytère), au centre-bourg (entre le chemin de la Fontaine et la place de l’église), rue du Verger sont menacés par l’annulation possible du PLU et c’est par crainte de cette décision à venir que nos urbanistes ont affiché plusieurs permis de construire dans l’urgence malgré de nombreuses failles : les panneaux ne sont pas toujours affiché réglementairement, les réseaux ne sont pas à jour, notamment à ce qui concerne les eaux de pluie et les eaux usées, la desserte est insuffisante, notamment au niveau du chemin de La Fontaine, et il faudra élargir et parfois exproprier les riverains mécontents.

Dans le cas de l’OAP du Verger, c’est l’opacité la plus complète qui règne ! (voir nos précédents articles) puisque le premier permis de construire accordé à Alliance Promotion Immobilière (dirigée par M. Le Rouzic) qui a été suivi d’un nouveau permis d’aménager délivré à la société Bouygues a finalement été transféré avec ses droits et obligations à la société SONAVI (aussi dirigée par M. Le Rouzic).

Il s’agit dans tous les cas d’entasser le plus de constructions possibles sur un périmètre limité : ainsi au Prato ou six maisons seront construites, il n’y a pas eu d’inventaire de la végétation existante. L’opération sera particulièrement juteuse pour le promoteur puisque l’emprise de chaque lot sera de 400 m² maison incluse pour un prix affiché de 800 000€ !

Dans aucun des lotissement OAP, il n’est prévu d’imposer aux lotisseurs constructeurs de réserver un espace naturel public ou conventionnel permettant aux résidents de bénéficier d’une aire de jeux ou de détente arborée avec les jeunes enfants notamment.

Seule la commune a le pouvoir d’imposer aux lotisseurs ce type de contrainte. Mais elle ne le fait en aucun cas. Seule la densification et le profit qui en résulte sont pris en considération…

La question du bien-être des résidents n’est pas posée, il ne s’agit que de faire du profit …


Numéro 21 - Septembre 2022

Éditorial

Frénésie de permis de construire à Larmor Baden.

Tout observateur attentif à Larmor Baden aura constaté la multiplication des affichages de permis de construire partout dans le village ainsi que de nombreux démarrages de travaux pendant l’été.

Cette tendance passe par le laxisme des responsables de la commune qui accordent des permis de construire ou de lotir sans considération pour leur impact environnemental ou urbanistique. (Voir nos articles de juillet et août 2022.)

On sait que parmi les objectifs de la commune, il y a le contournement d’une possible annulation du PLU devant la cour d’appel de Nantes à l’automne qui bloquerait tout nouveau permis fondé sur ce PLU, à l’exception des permis déjà accordés définitivement.

On sait aussi que la commune veut atteindre le millier d’habitants résidents (contre moins de 900 actuellement).

La commune veut voir dans cet urbanisme débridé la résurrection du village, un surcroît d’activité, sans parler de la perception des taxes foncières pour tous et des taxes d’habitation pour les résidents secondaires.

Le résultat risque d’être très différent : un village abîmé, des arbres abattus, des haies paysagères et des murets détruits pour élargir la voirie, la biodiversité réduite un peu plus… en bref, l’attractivité du bourg sera réduite, mais au bénéfice de qui et pourquoi ?

Si l’on se réfère aux quelques 30 années précédentes, et ce malgré de nombreux permis de construire et de lotir, la population des résidents principaux n’a jamais dépassé ce seuil de 900 habitants.

Le parc immobilier du bourg est environ de 50% de résidents principaux et 50 % de résidents secondaires; cette proportion risque de s’aggraver au profit des résidents secondaires.

En effet, en raison de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, les communes reçoivent désormais l’ex parte départementale de la taxe foncière. Et pour compenser cette perte de taxe d’habitation, la commune de Larmor Baden, comme beaucoup d’autres, se reporte sur la taxe foncière.

Tous les propriétaires verront donc augmenter leur facture foncière de 3,4 % au moins. Il en résulte une augmentation de la valeur locative donc des loyers ! Et le déséquilibre en faveur de la location par rapport aux résidents principaux ne peut que s’aggraver….

Si la commune poursuit son objectif actuel, Larmor Baden pourrait bien devenir un village résidentiel dépourvu d’attractivité, animé pendant la belle saison, et aux volets fermés pendant l’hiver…

La question est de savoir également si notre village deviendra un acteur de la « Nouvelle Côte d’Azur » favorisant la crise du logement dénonceée à VANNES samedi 10 septembre dans une manifestation ?

À défaut d’élection proche, on peut espérer dans l’immédiat que la commune soit sanctionnée par les juridictions administratives et perde la maîtrise du foncier avec un nouveau PLU élaboré par Vannes Agglo.


Numéro 22 - Octobre 2022

Berder : les masques tombent

À la veille d’une nouvelle manifestation de l’association Berder Ensemble contre le projet béton durable du groupe immobilier Giboire , les masques tombent ou sont tombés.

Le masque de Monsieur Giboire :

À l’heure de la sobriété, Ce projet du XIXe siècle est d’abord l’œuvre de l’OCDL Giboire: un hôtel quatre étoiles avec parking et piscine sur une île protégée de 23 ha avec le soutien du maire Bertholom et de son mentor l’ex-président du département François Goulard.

Monsieur Giboire fait tomber son premier masque en demandant l’autorisation de détruire 3600 m2 de forêt sur l’ile pour y faire un parking. Autorisation accordée puis retirée par le préfet sous la pression des Associations qui font valoir une ordonnance du juge des référés sanctuarisant la forêt de Berder .

En deuxième masque, il installe sa résidence secondaire à la grande pêcherie sur le domaine maritime, prétexte à détourner et supprimer le sentier littoral au nord de l’Ile. Mais l’illégalité de son occupation est aujourd’hui flagrante avec la contravention de grande voirie qui doit lui être dressée incessamment sur décision du tribunal administratif.(Voir infra, le masque du préfet)

Troisième masque : il prétend être soucieux de la préservation du patrimoine de l’Ile dont la Chapelle, la Tour mauresque et le manoir du comte Dillon. Mais il ne bouge pas lorsque la tour s’effondre et que le manoir est envahi par le mérule. Il fait mine de vouloir restaurer la chapelle et pour se préserver le soutien de quelques bigots : c’est sa propriété , et il estime avoir le droit de la laisser périr.

Quatrième masque : il dit abandonner son projet d’hôtel de luxe mais continue à le défendre avec acharnement devant toutes les juridictions et en particulier celles qui doivent statuer sur la validité de son permis de construire ! … Avec la connivence du maire qui défend en appel la faisabilité de ce projet condamné par le tribunal administratif.(voir infra : le masque de Monsieur Bertholom )

Cinquième masque : il s’abrite derrière le droit de propriété au caractère prétendument absolu avec la bénédiction de Messieurs Lappartient et Bertholom qui le disent en choeur protégé par la constitution (voir infra). ils oublient que l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers, qu’il existe un droit d’expropriation dans l’intérêt général, que le droit de propriété connaît de nombreuses limites. En particulier à Berder l’accès au sentier côtier et aux rivages par le passage submersible, le droit à la santé, à l’air marin, la forêt, la biodiversité, les paysages, les souvenirs d’enfance ….

Le masque de Denis Bertholom

C’est un cas à part : le maire de Larmor Baden avance avec un masque de fer depuis la vente de Berder par Yves Rocher à l’OCDL Giboire. On peut même dire que Monsieur Bertholom a présidé à l’installation de Giboire sur l’ile de Berder!
il a fermé les yeux lorsque Michel Giboire s’est installé dans la grande pêcherie sur le domaine maritime et a transformé les lieux en résidence secondaire sans déclaration de travaux ni permis de construire.
il a fermé les yeux sur le détournement du sentier côtier littoral au nord de l’île ;
Il a tenté de décourager les amoureux de Berder de rejoindre leur île pendant plusieurs mois à la suite d’une tempête , et pour une fausse raison de sécurité ;
il a monté et encouragé un collectif animé par l’un de ses conseillers pour défendre ouvertement le projet Giboire d’hôtel de luxe . Lorsque ce collectif est devenu trop bruyant et gênant, il a présidé à la création d’une association dénommée LBD (Larmor Baden durable ) justement surnommée Larmor béton durable avec à sa tête Pierre Violo, influenceur parisien bien connu dans le domaine du béton et de la construction.

Il a concocté un plan d’urbanisme (PLU) sur-mesure pour permettre la réalisation du projet Giboire, une extension d’urbanisation, la réduction de la surface de forêt protégée à 10 % de l’île (contre 70% en réel), le déclassement de cette ile que son mentor Francois Goulard considérait comme un espace non remarquable !

Plus fort, Monsieur Bertholom a accordé à l’OCDL Giboire le permis de construire l’hôtel de luxe avec une extension de 30 % de béton supplémentaire, l’autorisation d’y faire un parking et une piscine, ainsi que l’autorisation de transformer la petite pêcherie en habitation au mépris de la loi littoral. Sur tous ces sujets, des procédures ont été initiées par les associations.

Monsieur Bertholom sait qu’il les perdra comme les précédentes, mais il n’en a cure !

Monsieur Bertholom refuse obstinément de mettre un dispositif de sécurité pour le passage submersible et se prend d’une grande colère lorsqu’une personne emportée par le courant en est malheureusement décédée. Les caméras de surveillance qu’il a fait installer un peu partout et notamment pour la protection d’une antenne 5G ne sont pas faites pour protéger le public qui veut accéder à Berder ! Aujourd’hui encore, Denis Bertholom, grand défenseur masqué de l’environnement, vient nous dire et répéter que l’ile est davantage menacée par l’afflux de touristes que par un projet immobilier béton transformant Berder en Luna Park!

Le masque de David Lappartient

David Lappartient est le nouveau président du département du Morbihan à la suite de Francois Goulard. Il est aussi président du Parc Naturel Régional du Morbihan dans lequel Denis Bertholom refuse toujours d’inscrire sa commune. (Larmor Baden et l’Ile aux Moines sont les deux dernières communes à s’y refuser) .

Pendant sa campagne, David Lappartient n’a pas manqué de répondre aux sollicitations de Berder Ensemble et des Associations pour leur dire qu’il était très attentif à cette question et qu’il n’était pas fermé à un projet public.

Aujourd’hui, patatrac : le masque tombe brutalement :
Son avis est plus « tranché » comme le dit pudiquement Ouest France qui publie une pleine page sur ce sujet à l’avant veille d’une nouvelle manifestation de Berder Ensemble sur l’île. Pour faire court, David Lappartient déclare refuser tout investissement pour un projet public, refuser le risque de voir le chantier suspendu (il l’est de fait , et pour de nombreuses années d’après Giboire lui-même. )
Pire, il refuse l’ouverture d’une table ronde entre ceux qui veulent ce projet privé et ceux qui veulent un projet d’intérêt général respectueux de l’environnement.
Pour le reste, il reprend textuellement les billevesées de Michel Giboire concernant le droit de propriété prétendument absolu, ainsi que sa protection par la constitution comme si celle-ci ne privilégiait pas d’abord l’intérêt général et n’avait pas créé le droit de préemption ou d’expropriation, sans parler de la notion d’abus de droit de propriété.
Car de l’abus du droit de propriété, il y en a : Michel Giboire occupe illégalement la grande pêcherie sur le domaine maritime, il détourne et supprime une partie du sentier côtier au nord de l’ile avec interdiction d’accès au rivage et aux ouvrages publics ( cales, passages ).
Pour faire bonne mesure, David Lappartient vient au secours de Michel Giboire en le disant «victime d’un acharnement malsain qui deviendrait haineux à son égard comme s’il était un pestiféré »! Sans le dire, il impute ces propos à Berder Ensemble et aux associations qui se battent bénévolement pour la défense de l’intérêt général …. Contre l’intérêt privé d’une société immobilière qui veut faire du profit sans soucis de l’environnement!

Le masque du préfet

Il faudrait dire « le masque des préfets et de ses services » tant il est vrai qu’un bon préfet au mandat éphémère ne se révèle qu’en tant que chef et non suiveur d’une administration permanente .

Le premier des trois préfets qui se sont succédés a signé manifestement sans le lire un arrêté autorisant l’OCDL Giboire à détruire 3600 m² de forêt sur Berder .

Les associations se sont immédiatement mobilisées pour souligner l’aberration de ce projet à caractère irrémédiable , et plus encore une ordonnance du juge des référés administratif qui a interdit toute atteinte à la forêt de Berder dans son ensemble. ( le PLU de Larmor Baden avait réduit cette protection de la forêt à 10% de la surface de l’île alors que celle ci en représente 70% ! )

Le préfet a rapporté son ordonnance en visant expressément l’ordonnance de référé du juge que ses services avaient ignoré ainsi, pour le fun, qu’un retrait de la demande de Giboire ! le premier masque est tombé!

Deuxième masque : en plus de quatre ans, les trois préfets qui se sont succédés ont ignoré superbement les demandes des associations visant à constater l’occupation illégale par Michel Giboire de la Grande pêcherie sur le domaine maritime. Sauf qu’aujourd’hui, sur demande de ces mêmes associations, le préfet a été condamné à dresser procès verbal de contravention de grande voirie pour cette occupation illégale .

Troisième masque :

Les trois préfets ont imperturbablement ignoré les demandes des associations visant à faire rétablir le tracé du sentier côtier littoral au nord de l’île…. alors qu’il s’agit d’une servitude publique inaliénable créée dans l’intérêt général.

Avec la chute des masques à l’automne, on constate que Michel Giboire a su rameuter tous ses appuis pour la défense de ses intérêts privés; il s’agit malheureusement d’institutions qui sont censées défendre l’intérêt général : le Maire de Larmor Baden, le Président du Conseil General, la préfecture et certains médias.

Heureusement, d’autres médias, d’autres élus, d’autres Maires soucieux de l’intérêt général viendront au soutien de Berder Ensemble et des associations de défense de l’environnement.

Et puis il y a les tribunaux qui statuent en fonction du droit et en application de la loi, et qui ne sont pas intimidés par les puissants : la décision condamnant le préfet à dresser procès verbal de contravention de grande voirie contre Giboire pour l’occupation illégale de la pêcherie en est un premier exemple. La décision du tribunal administratif annulant partiellement le PLU en ce qui concerne BERDER en est un second.

La décision de la Cour Administrative d’Appel de Nantes sur le PLU de Larmor Baden statuant après audience du 14 octobre 2022 sera déterminante pour l’avenir de Berder. Un éventuel recours en Conseil d’État n’y changera rien : Le Conseil d’Etat n’est pas un troisième degré de juridiction !

La rédaction du journal de Larmor et Baden


Numéro 23 - Novembre 2022

LARMOR BADEN RENTABLE

La vache à lait - the cash cow

Chers lectrices et lecteurs du journal de Larmor & Baden

Voilà maintenant deux ans que le journal de Larmor et Baden existe. Nous en sommes à environ 160 articles publiés et le nombre de nos lecteurs augmente régulièrement. Ceci ne peut que nous inciter à continuer, en vous offrant des informations qui dénoncent les politiques locales sur nos deux communes ou plus largement nationales.

Il n’a échappé à personne que la commune avait démarré à plein régime sa stratégie d’accroissement de la population, soutenue par l’équipe municipale : « 1.000 habitants avant la fin de l’actuelle mandature » !

Cet objectif ne tient absolument pas compte des conséquences pour la commune : la destruction d’un espace communal relativement préservé, l'artificialisation des sols, les problèmes liés aux eaux pluviales toujours en instance de plan précis, l’accroissement induit de la circulation du stationnement, l’accroissement des résidences secondaires, etc.

Mais un point reste cependant peu révélé, et qui a des implications nombreuses pour les acteurs économiques régionaux. Il s’agit des montants financiers générés par la politique urbanistique communale. Nous allons nous intéresser aux différents domaines concernés.

Mais pour commencer voyons l’étendue de la source des revenus concernée. Les OAP (Orientations d’Aménagement et de Programmation) en cours envisagent la construction d’environ 150 logements (voire plus). Les densités retenues semblent respectées par les projets en cours d’aménagement (la Fontaine et Prato), donc ce chiffre de 150 logements semble réaliste. Parmi ces OAP, certains logements seront dits « sociaux », incluant des logements sociaux, mais ceci ne changera pas nos conclusions. Prenons donc un chiffre raisonnable de 140 maisons à construire.

Les promoteurs

Ce sont les grands gagnants de ces opérations. Il semble que le gâteau ait été partagé parmi plusieurs entreprises locales.

Nous avons eu accès aux prix pratiqués par certains promoteurs : pour l’OAP du Prato, proche du presbytère, les lots sont mis en vente aux environ de 800.000€ ; pour l’OAP du chemin de la Fontaine, les prix pour la partie non subventionnée se situent aux environs de 650.000 – 700.000€.

Si l’on prend une fourchette de prix entre 650.000€ et 750.000€, le montant total des « opérations OAP » se situe donc entre 91.000.000€ et 105.000.000€.

On comprend l’avidité et les intérêts en jeu pour ces entreprises. Dans un affaire semblable, il paraît évident que le relationnel est primordial entre les différents partenaires (promoteurs, municipalité, partenaires locaux). Ce que nous avons remarqué pour l’instant, c’est que chaque projet est mené par une entreprise différente. Qui a fait le choix des attributions des secteurs ? Sur quels critères ? Nous n’en savons rien !

Autre remarque : les maisons seront construites sur des terrains entre 300 et 400 m². Le prix de revient d’une maison de 120-130m², pour une fourchette haute qualité environnementale, est d’environ 300.00€ - 350.000€. Donc les terrains sont vendus environ 300.000€ et plus, soit proche de 900-1.000€ du m² ! Belle plus-value lorsqu’on observe les prix d’achat des terrains (voir plus loin). Bien sûr, ces sommes seront partagées parmi les différents acteurs impliqués : entreprises de travaux publics, architectes, bureaux d’études, entreprises de construction, aménageurs d’espaces verts, etc. Mais faisons confiance aux business plans des promoteurs : il restera à ces derniers de quoi bien rentabiliser ces opérations.

Les notaires

Les frais de notaire se situent aux environs de 3%. La manne reçue par les notaires (incluant leurs honoraires ainsi que des taxes d’état diverses) sera donc de l’ordre de 2.800.000€.

La municipalité

La municipalité perçoit la taxe d’aménagement d’un taux de 4 %, le département d’un taux de 1,5 %. Pour une surface de maison moyenne de 120m², la commune perçoit 3.936€, le département perçoit 1.476€. Ceci nous amène aux montants suivants perçus : 590.000€ pour la commune, 220.000€ pour le département (montants évalués).

Autre source de revenus pour la commune : le « portage » des projets, consistant à acheter les terrains à un prix très inférieur au marché, et à revendre ces derniers avec une confortable plus-value. Ces dossiers étant cachés à la population, il n’est pas possible de le chiffrer.

Les banques et maisons de crédit

On suppose qu’au vu des prix de vente des lots, les futurs acheteurs ne seront pas des primo accédants. On peut estimer que l’apport personnel sera de 50 %, et que donc le crédit portera sur 50 % de l’achat. Les taux bancaires sont en croissance actuellement, et l’on peut donc considérer que les frais de crédit (intérêts et assurance) représenteront environ 60 % des sommes empruntées. Les montants perçus par les banques et les assurances s’élèveront à environ 32.000.000€.

Les propriétaires des terrains concernés (et plus particulièrement des OAP)

Ce sont les moins bien lotis dans cette liste de bénéficiaires. Nous n’avons aucune connaissance des prix pratiqués pour la vente des terrains aux promoteurs, d’autant plus que les terrains font parfois l’objet d’un « portage » de la commune totalement obscur pour le citoyen lambda !

Le cas de l’AOP du Verger nous apporte cependant quelques informations intéressantes. En effet, et au su de toute la population, le terrain est proposé par le propriétaire actuel au prix de 79,30€ le m². Les Domaines auxquels la municipalité à demandé une estimation, estime le terrain au prix maximum de 77€ le m². On voit là l’écart honteux entre les prix d’achat des terrains constructibles et les prix de vente publique (voir au dessus).

Il serait intéressant de savoir à quel prix sont revendus les terrains préemptés. L’opération de la villa Kerisol est un exemple de la marge que peut appliquer la municipalité lors d’une opération immobilière ! Si l’on prend comme base le prix proposé par les Domaines, sachant que la commune n’hésite à préempter, on arrive à un total de 66.500 m² et donc à un montant total de 5.120.500€.

Conclusion

Ce programme immobilier ne fera que détruire un patrimoine historique, environnemental, touristique encore présent sur la commune. Exemple : le futur élargissement prévu dans le PLU du chemin de la Fontaine que nous avons dénoncé dans un article précédent (Voir ici).

Aucun autre projet n’a été envisagé, comme l’aménagement de parcs pour les résidents et les visiteurs, l’installation d’activités agricoles (maraîcher par exemple).

L’équipe municipale, soutenue par l’association Larmor Baden Durable, semble se moquer des objectifs avoués de cette coterie: « la défense et la vitalité de l’environnement et du patrimoine pour favoriser le développement durable de Larmor-Baden dans le respect de sa biodiversité (sic) ». Nous sommes bien loin de toutes ces belles paroles !

Aussi proposons nous pour la municipalité et son soutien associatif ce nouveau slogan :

LARMOR BADEN DURABLE RENTABLE

La Rédaction


Numéro 24 - Décembre 2022

noel

Merci, père Bertholom pour tous ces cadeaux en 2022 !

PLU : l'arrêt de la cour d'appel

L’arrêt tant attendu de la cour d’appel de Nantes sur le PLU de Larmor Baden a été rendu le 22 novembre 2022.

Il est très positif pour les Associations qui ont mené ce combat juridique : l’île de BERDER est protégée davantage encore contre les projets pharaoniques du type de ce que voulait Yves Rocher avec sa thalassothérapie ou Michel Giboire avec son hôtel de luxe, avec piscine et parking.

Toutes les Associations qui ont travaillé dans et hors procédure dans ce dossier, c’est-à-dire la FAPEGM, l’AQVLB, les AGM et les ACR ainsi que BERDER ENSEMBLE se félicitent de ce résultat très positif, tout en restant vigilantes sur la mise en œuvre du PLU dans ses dispositions non censurées par la cour d’appel de Nantes.

En particulier l’île de Berder est définitivement regardée comme un espace intégral remarquable et la zone « naturelle commerciale » que voulait y créer la commune pour justifier notamment les extensions d’urbanisation est condamnée.

Dans le secteur de Pen en Toul, la zone Ub, c’est à dire classée urbanisable par la commune, est également retoquée, et la commune va devoir se pencher sur des modifications essentielles du PLU, alors que la cour d’appel de Nantes avait déjà considéré que l’assiette du lotissement AFUL était un espace remarquable.

Les deux parties sont renvoyées dos à dos en ce qui concerne l’annulation totale ou la validation totale du PLU.

Denis Bertholom, Maire de droite LR en voie de macronisation, estime en fin politique que les seuls bons juges sont les juges qui lui donne raison. Il se vante de ne jamais plier et parle déjà d’un recours en conseil d’État déjà tenté dans le dossier de l´AFUL et considéré comme non sérieux par la haute juridiction.

De surcroît, il oublie de mentionner que ce sont les contribuables Larmoriens qui font in fine les frais de toutes ces procédures hasardeuses.

Pour le reste, Denis Bertholom, campe sur ses positions : du fait de ces décisions juridictionnelles, le village de Larmor Baden serait en voie de disparition faute de nouvelles constructions ! L’Ile de BERDER ne serait plus accessible au public ; le patrimoine de l’île ne serait plus protégé de la ruine !

Sur tous ces points, il s’agit d’approximations ou de mensonges destinés à son public identitaire dirigé par un influenceur parisien au sein de l’association LBD ( Larmor Béton Durable).

Notre Maire oublie de mentionner en effet que 4 lotissements OAP demeurent au PLU, même s'il va falloir veiller dans chaque cas à la sur-densification, à l'artificialisation des sols, au problème de l’écoulement des eaux pluviales et des eaux usées vers le marais de Pen en Toul.

Dire que Berder risque de ne plus être accessible au public est un grossier mensonge qui mérite d’être souligné : jamais en aucun cas, l’accès à l’Ile de Berder ne pourrait être confisqué par un propriétaire, quel qu’il soit, car elle est entourée d’un sentier côtier littoral qui est une servitude de passage inaliénable existant sur toutes les côtes française.

Enfin dire que du fait de ces décisions juridictionnelles, le patrimoine de l’île serait en danger est tout aussi faux : ce patrimoine appartient au propriétaire de l'île qui en a l’entière responsabilité. S’il est soucieux du patrimoine, rien, maintenant ne l’empêche d’effectuer d’abord les travaux de sécurisation et ensuite les travaux de réhabilitation sur l’existant, principalement sur le manoir et la tour : encore faut-il qu’il en est la volonté, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent.

La Rédaction