Numéro 37 - Janvier 2024

La Rédaction du journal de Larmor&Baden présente ses meilleurs vœux pour 2024 à tous ses lecteurs et sympathisants de Baden et de Larmor Baden.

Pour leur développement harmonieux, nos deux communes sœurs devraient reprendre leur chemin solidaire vers une fusion prochaine.

Celle-ci permettra de parachever les indispensables équipements et réseaux communs, de renforcer la solidarité des services, de mieux protéger les espaces naturels et la biodiversité, de mieux parer aux périls qui s’annoncent, qu’ils soient pollution, submersion marine, artificialisation des sols … ou autres …

Le journal de Larmor&Baden souhaite que nos deux communes reprennent le chemin de l’unité et de la solidarité, plutôt que celui de l’identitarisme égoïste et stérile.

Que la fête des 100 ans de séparation qui se prépare devienne celle de la fusion de nos deux communes en 2024!


LE BILLET DE LA RÉDACTION

Petite pêcherie de Berder, l’os à ronger du maire de Larmor Baden ?

Dans une pirouette dont il a le secret, le tribunal administratif de Rennes a transformé le hangar de la Petite Pêcherie de Berder en appartement résidentiel pour la société Giboire et ses cadres.

Le Journal de Larmor&Baden s’est procuré des photographies intérieures et extérieures de ce bâtiment de service construit avant le Manoir principal du faux Comte Dillon et de son amie la duchesse d’Uzès.

Une vue intérieure de la petite Pêcherie.

Une vue extérieure de la petite Pêcherie.

Alors que les Associations opposées au projet de la société Giboire ont largement démontré que la Petite Pêcherie a toujours été un local de service dédié principalement aux activités liées à la mer; qu’il a été utilisé au cours du temps comme hangar, atelier, écurie, local d’entretien pour la calèche d’Arthur Dillon ou encore d’abri précaire pour les enfants de l’association LVT; qu’elle est dépourvue d’étage et de cheminée…

Le tribunal de Rennes, suivant en cela les conclusions du rapporteur public, a imaginé que la Petite Pêcherie était un accessoire du Manoir et donc un logement destiné à l’habitation, nonobstant son usage réel pendant une centaine d’années depuis sa construction !

A-t-on voulu donner à la société Giboire un logement de repli après que soit constatée son occupation illégale de la Grande Pêcherie sur le domaine maritime ?

A-t-on voulu donner un os à ronger au maire de Larmor Baden, qui n’avait pas ménagé sa peine pour permettre la construction d’un hôtel de luxe avec parking sur l’île de Berder ?

Un maire qui, dans son PLU annulé par le même tribunal, avait créé une zone « Nt Naturelle-Touristique » reliant le manoir aux Pêcheries ?

Malheureusement pour lui, la zone naturelle touristique - dont le caractère artificiel n’a pas échappé aux juges de première instance et d’appel - a disparue et plus rien ne relie effectivement les Pêcheries au Manoir du faux Comte Dillon !

En conséquence, la transformation de la petite pêcherie en appartements dans les 100 m du rivage est illégale, comme ne manquera pas de le juger prochainement - on peut l’espérer - la cour administrative d’appel de Nantes.

Article de la Rédaction du journal de Larmor&Baden, janvier 2024.


Ostréiculture : l’activité des ostréiculteurs gravement menacée.

« L’activité des ostréiculteurs gravement menacée, par l’inconséquence des pouvoirs publics, communes et département, en matière de traitement des eaux usées »

Dans le Morbihan le Département et les communes littorales mènent une politique de l’autruche en refusant de prendre en compte l’insuffisance et la vétusté des systèmes de traitement des eaux usées pour lutter contre la pollution.

Exemple spécifique : le Préfet du Morbihan et les maires de Larmor Baden, Baden et Arradon sont en plein déni en ce qui concerne l’état de la station de lagunage de Larmor Baden ( rejets à Berchis ) et la station d’épuration de Bourgerel (rejets à Port Blanc ) dont les résultats et dépassements sont catastrophiques, à lire les données produites par l’administration elle même — il est vrai avec la plus grande réticence !

Dans le bassin d'Arcachon, la profession s’inquiète de savoir qui va payer l’addition...

La profession se dit victime de la saturation des réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales qui engendre des débordements dans le milieu naturel, contaminant les zones de production.

La question est donc de savoir si l’État va se contenter de faire dresser par ses préfets des constats alarmants, de fermer les parcs ostréicoles et d’interdire les activités diversifiées …. ou bien s’ils vont enfin s’attaquer à la cause, et prendre les mesures qui s’imposent pour la sauvegarde de la profession, comme l’on fait déjà certains préfets courageux du Finistère ou d’Aquitaine.

Aujourd’hui, en effet, tous les gens responsables savent que l’activité ostréicole est mise en danger par deux sources de pollution principales : l’excès d’urbanisation, ’excès des pesticides agricoles. la vétusté et l’insuffisance des stations d’épuration et traitement des eaux usées.

Certains préfets courageux, notamment dans le Finistère et en Aquitaine, ont interdit aux communes littorales de continuer à délivrer des permis de construire jusqu’à ce qu’elles justifient de la mise aux normes des stations et réseau de traitement des eaux usées et pluviales.

En Loire Atlantique, ce n’est pas le Noël rêvé pour les ostréiculteurs de La Bernerie-en-Retz et des Moutiers-en-Retz. ce ne sont pas moins de 56 ostréiculteurs qui sont touchés par l’interdiction de commercialiser leurs huîtres, depuis l’arrêté du préfet de la Loire-Atlantique tombé vendredi 15 décembre 2023, et qui a provoqué leur colère, le lendemain.

.

Dans le Calvados et la Manche, les préfectures ont interdit « temporairement » vendredi, en raison de problèmes sanitaires, la consommation et la commercialisation des huîtres produites dans certains secteurs littoraux de ces deux départements.

Ces interdictions sont motivées par les mêmes raisons qui ont amené la préfecture de Gironde à prendre cette semaine des mesures similaires pour les huîtres produites dans le bassin d’Arcachon, à savoir des « cas de toxi-infections alimentaires collectives », ont expliqué les préfectures du Calvados et de la Manche dans deux communiqués séparés.

Faut-il attendre pour agir la ruine de l’ostréiculture et les interdictions préfectorales hors toute politique de prévention ?

L'Association Qualité de la Vie à Larmor Baden se propose de prendre la défense de l’ostréiculture contre l’inaction des préfets sur le Golfe du Morbihan.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


GMVT - Rapport de la chambre régionale des comptes de Bretagne.

La chambre régionale des comptes de Bretagne a procédé au contrôle des comptes et de la gestion de l’office du tourisme de Vannes et du golfe du Morbihan, du 1er janvier 2018 au 30 juin 2022. Golfe du Morbihan Vannes Tourisme (GMVT), sous statut d’établissement public industriel et commercial sur cette période, est devenu une société publique locale au 1er juillet 2022. Il est rattaché à la communauté d’agglomération de Golfe du Morbihan-Vannes.

L’examen des principaux achats traduit une large méconnaissance des règles de la commande publique et des pratiques favorisant l’efficience du processus d’achat. Il en résulte trois types de risques pour l’office :

Un risque de gouvernance : sur la période contrôlée, tous les achats ont été engagés par le directeur, sans délégation, alors que seul le conseil d’administration y était habilité. L’exemple de l’aménagement des parcours sportifs montre que ce dysfonctionnement a pu favoriser l’intervention de l’office du tourisme hors de son champ de compétence.

Un risque économique : l’office identifie des prestataires et souscrit des prestations sans toujours définir préalablement son besoin et sans conclure des contrats globaux voire pluriannuels, ce qui le prive d’une réflexion construite en amont et de l’opportunité d’obtenir des conditions financières plus avantageuses.

Un risque juridique : les achats passés en méconnaissance du code de la commande publique sont irréguliers et le caractère systématique des manquements expose les dirigeants de l’office à des poursuites pénales au titre du délit de favoritisme. De plus, ces achats ne bénéficient pas de la sécurité juridique d’un contrat rédigé en bonne et due forme.

Voir ici le rapport complet.


Nos lecteurs nous écrivent

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Au sujet de la nouvelle nomenclature des voiries du village

Denis Bertholom, Maire LR de la commune de Larmor Baden, a choisi d’honorer le nom d’Arthur Dillon et celui de la duchesse d’Uzès en donnant leur nom à deux voies du village dont l’une passe devant la mairie !

Or, il n’est pas sans intérêt de savoir que « le Comte » Arthur Dillon a usurpé son titre de noblesse mais surtout qu’il a accompagné le général Boulanger dans sa tentative de coup d’état contre la République avec le soutien des monarchistes ! Le faux comte Arthur Dillon a si bien soutenu son ami le général putschiste qu’il a été condamné avec lui à l’exil en Angleterre, et en est revenu ruiné.

La Duchesse d’Uzès, richissime héritière de la veuve Clicquot (champagne !), monarchiste convaincue a quant à elle financé la campagne du général putschiste avant de voler au secours de son ami Arthur Dillon revenu ruiné d’exil. Elle lui a généreusement racheté l’île Berder tout en laissant la jouissance du Manoir au comte et à son épouse.

Dès lors, pourquoi ce choix peu recommandable pour un élu républicain?

Il s’agit sans doute pour lui d’honorer la mémoire de ces personnes qui ont encouragé la séparation des communes de Baden et Larmor Baden afin d’y attirer la jet-set post impériale, quitte à anesthésier le petit peuple en lui faisant don d’une église !

Erwan Le Blavec,
Baden


Vidéoprotection dans l’agglo de Vannes

Article Ouest France du 18/02/2023.

Cet ancien article mentionne que "Larmor-Baden est en tête, avec 21 caméras pour 870 habitants."

Lors du conseil municipal du 6 novembre 2023, il avait été annoncé l'installation de 7 nouvelles caméras sur la commune, ce qui porte leur nombre à 28 !

Voir notre dernier article à ce sujet.

Nous avons pu nous procurer l'enplacement des 7 caméras supplémentaires :
Carrefour route d’Auray / Rue Gilles RIO
Carrefour Rue Impératrice Eugénie (ex rte de Vannes) / Rue Gilles RIO
Passage de l’île de Berder
Le Port
Place de l’église
Services techniques

Nous ne manquerons pas de recueillir les nouveaux emplacements, et de les présenter sur la carte de la commune.


Population de Larmor-Baden : nombre d'habitants.

Article du Télégramme du 28 décembre 2023.

La nouvelle population légale qui entre en vigueur dans la commune de Larmor-Baden au 1er janvier 2024 est de 865 habitants. D'après l'Insee, cela représente une variation de -42 habitants entre 2015 et 2021. Soit une diminution de 4,6% de la population de cette commune sur ce laps de temps.

La variation annuelle de la population de Larmor Baden dans l'agglomération de Vannes est une des plus défavorable avec la commune de St Gildas de Rhuys. Contrairement aux autres communes de l'agglomération en augmentation, Larmor Baden voit nombre d'habitants diminuer.

Bien que le nombre de logements augmente, et augmentera si la municipalité continue de remplir ses OAP de logements à 800.000€, le nombre de résidences secondaires ou de résidences pour des locations saisonnières continue d'augmenter. Actuellement, le nombre de locations saisonnières rescensées par la municipalité est de 540 logements pour un peu plus de 1.000 logements sur la commune.

Belle réussite de la municipalité qui se plaint du manque de logements pour les actifs locaux (infirmières, personnels ostréiculteurs, etc...). Larmor Baden devient de plus en plus le petit Monaco souhaité par Denis Berholom !