Huîtres contaminées - Autres révélations

L'affaire des huîtres contaminées de la fin de l'année 2023 continue de soulever des questions :
- pourquoi tant de sites de production ont du arrêter la vente des coquillages au même moment ?
- quelles raisons font que la qualité de l'eau de mer entraîne tant de problèmes.

Nous tentons d'y répondre par trois articles publiés récemment.

Premier article : Huîtres contaminées : pourquoi autant de cas en cette fin d’année ?

Dans cet article, il est clairement mentionné que la qualité des coquillages est dégradée par la qualité de l'eau de mer. La pollution bactériologique de l'eau de mer se retrouve dans les huîtres et entraîne de graves désordres pour la santé humaine. Les producteurs d'huîtres dénoncent des infrastructures d’assainissement trop petites. Et ceci d'autant plus que l'habitat se développe, notamment autour du Golfe du Morbihan, dans notre cas.

Il est aussi possible que les pluies abondantes en hiver submergent les bassins de rétention dans les stations d'épuration, entraînant avec elles la pollution bactérienne présente. Mais les problèmes se retrouvent surtout dans les période de forte affluence touristique, symptômes d'une saturation des système d'épuration.

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Second article : Comment nos excréments contaminent les huîtres

Les huîtres filtrent ces eaux polluées, puis contaminent les humains qui les mangent, déclenchant vomissements, diarrhées, crampes abdominales... Les symptômes habituels de la gastro-entérite. Plusieurs centaines de personnes sont tombées malades pendant et après les fêtes.

Riverains, associations de défense de la nature et ostréiculteurs dénoncent depuis quelques années un réseau d’assainissement mal adapté et mal entretenu.

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Troisième article : Huîtres contaminées : pourquoi l’épidémie pourrait se répéter.

Les huîtres contaminées par nos excréments montrent que notre tout-à-l’égout ne fonctionne pas si bien. Et si l’un des problèmes était les toilettes à eau, qui diluent les pathogènes? Explications du spécialiste Paul Minier.

Le problème, c’est que les stations d’épuration ne permettent pas vraiment d’éliminer la contamination microbiologique. Aujourd’hui, seul 1,6% des stations sont équipées de systèmes de désinfection selon le portail de l’assainissement collectif.

Malheureusement, ce système présente des limites, son efficacité dépend d’une réglementation stricte. Si la protection de l’eau potable est bien assurée, celle de la baignade et de la conchyliculture est moins évidente.

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