Courrier des lecteurs

Un de nos lecteurs nous communique sa réprobation concernant le dernier article de Mme Jégouzo de Ouest France.

Dans son dernier article, Mme Jégouzo se raconte, s'invente une fable, pour nous dire son opinion. Elle ne fait pas fonction de journaliste, rapportant un évènement, une opinion d'une personnalité, elle exprime ses idées et celles de sa caste sur le dos des larmoriens qui ne lui ont rien demandé. Sauf peut-être certains esprits ronchons qui se lamentent sans arrêt sur la difficulté de gouverner une minuscule commune comme Larmor Baden.

Mme Jégouzo invente des personnages et met à leur bouche des discours qui tous vont dans le sens de ses idées personnelles, et celles de ses accointances professionnelles.

Mme Jégouzo, "même pas larmorienne", se permet de jeter un regard critique sur une histoire qu'elle ne connaît pas elle même, qu'elle ne comprend qu'à travers ceux qui la nourrissent, son journal, ses relations politiques, ses relations professionnelles. Elle sait, elle connaît, elle juge !

Mme Jégouzo comprend-elle les gens de la commune qui l'habitent, qui y vivent ? A-t-elle au moins partagé la vie des habitants, leurs activités journalières, leurs rencontres, leurs amitiés. A-t-elle partagé du temps avec les villageois ? Elle ne voit pas la mixité qui existe parmi les habitants du village. Non, elle préfère nous juger du haut de sa suffisance, et nous faire partager son dédain de classe. Elle ne voit pas que les larmoriens ne font aucune différence entre ceux qui vivent sur place toute l'année et ceux qui ne sont là qu'en vacances, les "de souche" et les "néo". On retrouve dans cette vision parisienne le même mépris qu'entre les citadins et les banlieusards, qu'entre les gens de la ville et les provinciaux.

Les larmoriens sont ce qu'ils sont. Ils n'ont pas besoin d'étiquettes. Mme Jégouzo, laissez les larmoriens tranquilles. Évitez d'opposer les gens entre eux, surtout pour de fausses raisons. Comme les raisons électorales ne vous paraissent pas probantes vous imaginez des tensions et une fracture opposant les «Larmoriens» aux «Néo Larmoriens», les résidents principaux au résidents secondaires, et pour finir, vous méprisez à peu près tout le monde, que ce soit les touristes « doryphores, les anti Hotel qualifié d’égoïstes, et nos anciens qui seraient voués aux EHPAD.

Mme Jégouzo, passez votre chemin !

signé : d'Argelliers


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